Benjamin Stalter : « À 6 ans, j’hésitais entre pilote de chasse et coiffeur »

Benjamin Stalter et Sabine Pires sont les nouveaux co-présidents de l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure du Bas-Rhin. Ils succèdent à André Hissler, qui avait remplacé Bernard Stalter, le président charismatique de l’UNEC67, décédé l’an dernier.

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Benjamin Stalter et Sabine Pires co-président l’UNEC67 pour montrer que la coiffure en salon et la coiffure à domicile sont un seul et même métier / ©Alexandre Nauchbauer

Maxi Flash : Vous êtes en tandem avec Sabine Pires. Pourquoi avoir choisi de présider à deux ?

Benjamin Stalter : Je travaille en salon et Sabine à domicile. Vous voulions montrer que ces deux facettes du métier ne sont pas concurrentes, qu’on peut travailler main dans la main et parler d’une même voix. Avec Sabine, nous nous connaissons depuis plusieurs années et nous avons l’habitude de mener des projets ensemble.

Prendre le relais en pleine crise sanitaire n’est sans doute pas chose facile.

C’est en effet une période compliquée. Nous avons préparé les protocoles pour que les salons puissent rouvrir, relayé les informations en amont, et imaginé d’autres façons de travailler. Nous faisons des formations en visio et nous nous orientons vers des formules hybrides, en présence et à distance. 

Tel que le prochain concours ?

Oui, le prochain concours destiné aux jeunes est pour bientôt. Une première sélection se fera sur photos, puis le jury évaluera les finalistes en présentiel. Nous ne voulions pas laisser tomber nos jeunes. Les concours les motivent et les préparent aux examens. 

L’UNEC67 agit aussi pour le développement durable. De quelle façon ?

Beaucoup de coiffeurs s’investissent dans le développement durable. Certains récupèrent les cheveux, et les donnent à des entreprises qui en fabriquent des boudins absorbant les marées noires ! De nouvelles douchettes et de nouveaux mousseurs permettent aussi d’économiser l’eau. Je les teste dans mes salons.

L’un de vos salons se situe à Brumath. Est-il important pour vous de rester dans votre ville natale ?

Je vis à Brumath, la ville où j’ai grandi. Mon père y avait son salon quand j’étais petit. J’y allais tous les jours et, parfois, je donnais un coup de main. À 6 ans, j’hésitais entre pilote de chasse et coiffeur. Finalement, je suis coiffeur et je suis très heureux dans ce que je fais. Mon père était aussi à l’UNEC. C’est ainsi que j’ai pris conscience qu’il fallait défendre les artisans.  

UNEC : contact@unec67.fr