Le monde du bâtiment est, avec l’agriculture et les transports, l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. Pour votre entreprise, quels sont les enjeux d’aujourd’hui et de demain ?
Nous souhaitons que l’habitat ne devienne pas un produit de luxe, qu’il soit accessible et énergétiquement modéré, c’est un enjeu important. Un autre enjeu majeur est :
comment préserver l’environnement ? Le troisième axe consiste à développer une économie, avec un usage local, en évitant une importation massive, nous avons tout ce qu’il faut en France pour construire sereinement et durablement. L’économie circulaire, c’est : une carrière, une usine, un client dans un périmètre de 150 kilomètres. C’est vraiment l’ADN de l’entreprise.
Comment répondez-vous à ses enjeux via l’innovation ?
Cette année, nous allons faire moins 15% d’émissions de CO2 pour arriver à une neutralité carbone en 2050, avec un palier à moins 40% en 2030. Pour la partie produit, la question est : comment offrir dans l’habitat le meilleur produit pour réduire la facture énergétique ?
Alors comment ?
Nous travaillons sur différents types de produits. Nous avons un exemple assez emblématique, un bâtiment baptisé 22/ 26. Avec nos systèmes de murs isolés, on peut produire un bâtiment sans chauffage l’hiver, sans climatisation l’été, avec une température comprise entre 22 et 26°, sans apport d’énergie extérieure, donc sans facture d’énergie.
Quels sont les exemples de produits que vous développez pour construire et rénover ?
Avec notre système 1,2 toit solaire, on travaille sur la couverture, avec des toitures en ardoise céramique qui répondent aussi à un besoin esthétique, on y ajoute un système photovoltaïque pour produire de l’énergie. Nous avons aussi beaucoup travaillé sur des solutions pour les façades et les murs. Il est très important d’innover, mais il faut que ça reste accessible pour le consommateur. C’est notre responsabilité.