L’entreprise a été fondée par trois entrepreneurs il y a quatre ans : un Français, Grégoire Ambroselli, et deux Allemands, Daniel Khachab et Julian Hammer. Ils se sont rendu compte qu’une grande majorité des commandes passées par les restaurateurs aux fournisseurs étaient énergivores et pouvaient contenir trop d’erreurs, ce qui pouvait entraîner un gaspillage trop important. Pour corriger le tir, ils ont eu l’idée de « digitaliser la chaîne d’approvisionnement pour la rendre plus transparente, supprimer les erreurs de commande et accompagner les acteurs dans des approvisionnements plus justes ». Pour y arriver, ils ont développé une application qui permet de tout centraliser. Si les restaurateurs y ont accès gratuitement, les fournisseurs ont le choix entre la gratuité et une formule payante. Depuis la création de l’application, plus de 15.000 établissements et 10.000 distributeurs utilisateurs ont rejoint le mouvement. À Strasbourg, des lieux tels que la East Canteen, le Café Bretelle, Big Fernand ou encore A Cantina en font partie.
Des résultats notables
En moyenne, chaque semaine, chaque restaurant utilisateur de Choco élimine 1,27 kilogramme de déchets alimentaires. En plus de la réduction du gaspillage, l’application permet une gestion facilitée des commandes. Par semaine, un professionnel de la restauration économise jusqu’à quatre heures de temps de travail et les erreurs sont aussi réduites de 80 %. En début d’année, la valeur totale des commandes passées par Choco a dépassé le milliard d’euros.