Pour la première fois dans le département, la police de l’environnement proposait une journée de contrôles coordonnés sur le territoire le 25 octobre dernier.
La police de l’environnement est composée de huit structures qui interviennent dans différentes thématiques. Leur instance est pilotée par la Mission Inter-Service de l’Eau et de la Nature, dont l’animation est gérée par la Direction départementale des Territoires (DDT). Dans le cadre de cette mission, la DDT a mis en place la première journée de contrôles coordonnés sur le Département du Bas-Rhin.
« Ensemble, les différentes structures ont décidé de contrôler neuf thématiques », explique Nejib Amara, adjoint au chef du service de l’environnement de la DDT.
34 inspecteurs de l’environnement se sont donc répartis le travail au sein de onze groupes.
Neuf thématiques
« Parmi les différentes thématiques, on retrouvait le contrôle des véhicules terrestres motorisés, par exemple dans des chemins non autorisés. Ces usages finissent en effet par perturber la faune et créer des bouleversements dans la nature » poursuit Nejib Amara. « Il s’agissait également de vérifier la mise en œuvre des mesures compensatoires en ce qui concerne les espèces protégées. C’est le cas notamment autour du giratoire du Taubenhof à Haguenau pour protéger la libellule Agrion du Mercure ». Les agents ont notamment constaté de nombreuses infractions concernant la pollution visuelle, à Bischwiller et aux alentours. « Sur 20 panneaux contrôlés, 16 n’étaient pas conformes », précise Nejib Amara.
L’objectif pour les différentes équipes n’était pas la sanction. « Notre but est d’apprendre à travailler ensemble et à tirer profit de nos compétences multiples. Il s’agit également d’éduquer : respecter l’environnement c’est aussi se respecter soi-même. Notre pollution aujourd’hui affectera nos enfants demain ». Ainsi, le véhicule terrestre motorisé qui a été contrôlé dans la forêt de Haguenau sur une voie interdite à la circulation, et les sept autres en excès de vitesse ont été rappelés à l’ordre.
Cette première expérience commune a été enrichissante pour les différentes structures, qui pensent déjà à renouveler l’opération, sur une journée complète cette fois-ci.