Il y a presque deux ans, la charpente de Notre-Dame de Paris prenait feu. Les travaux de sécurisation de l’édifice devraient s’achever cet été, puis le chantier de reconstruction commencera. Pour ce chantier, plus de 1 000 chênes ont été choisis dans toute la France ! Ils seront utilisés pour reconstituer la partie la plus récente du monument : la flèche, son socle et la charpente du transept.
De très nombreuses communes apportent leur contribution en offrant des arbres issus de leurs forêts. En Alsace du Nord, c’est le cas de Kutzenhausen, Lampertsloch, Rittershoffen Gœrsdorf et Soultz. Vincent Lefort, forestier de l’Office national des forêts, a choisi le chêne soultzois qui rejoindra la capitale : « J’ai sélectionné un arbre situé au bord du chemin, facile d’accès, et qui répondait à tous les critères de qualité, de forme, de diamètre, de hauteur. Il a fallu mettre cet arbre rapidement à disposition. Heureusement, nous pouvons compter sur une excellente équipe de bûcherons ! », explique-t-il. Même s’il n’avait pas été choisi pour le chantier de la cathédrale, cet arbre aurait été abattu, pour améliorer le peuplement existant, laisser plus de place aux chênes proches et apporter plus de lumière sur le chemin. L’arbre attend maintenant le passage de l’architecte et son futur voyage vers Paris. Une autre campagne d’abattage aura lieu ultérieurement, pour fournir d’autres arbres, plus petits, qui constitueront la charpente médiévale de Notre-Dame.