Maxi Flash : Comment est né le partenariat avec Bühl, à 20 km de l’autre côté du Rhin ?
Anne-France Boissenin : Nous nous sommes retrouvés sur plusieurs projets transfrontaliers depuis quelques années, comme l’exposition de plein air Plakat Wand Kunst, ou en 2021 la venue d’une artiste israélienne, et nous avons eu envie de participer au festival Novemberlicht, les lumières de novembre. Initié par Bühl, il propose des concerts accessibles aux deux populations que ce soit en Allemagne ou en France. La programmation est faite dans ce sens, l’idée étant qu’il y ait des échanges transfrontaliers.
Côté français, on a donc Armand Geber, et côté allemand Gerd Birsner, qui chantent dans un dialecte presque commun…
Oui, sachant que les gens en Allemagne comprennent l’alsacien et inversement, nous avons pensé à Armand Geber. Il revisite, détourne, pastiche avec humour en alsacien les grands standards internationaux, c’est un peu un chansonnier. C’est la même chose avec Gerd Birsner en dialecte badois, ce qui fait que tout le monde devrait pouvoir se comprendre. Les deux sont des figures connues dans leur région. Armand Geber est aussi connu dans Novemberlicht, son répertoire dépasse les frontières, car très populaire et compréhensible.
Qu’est-ce qu’ils chantent ?
Les standards rock par exemple Chuck Berry, Elvis Presley, Armand fait beaucoup de ballades, du blues. Je l’ai vu faire danser toutes les générations, y compris les personnes âgées. C’est vraiment grand public parce que les gens connaissent, et en plus il a un contact extrêmement facile. Gerd est seul, au chant et à la guitare, et Armand est accompagné des Hoselodel, c’est-à-dire un guitariste, un contrebassiste et un harmonica. Il y a plein d’autres dates de l’autre côté de la frontière, car le festival Novemberlicht dure tout le mois de novembre.
Réservations au Pôle culturel ou www.billeterie-drusenheim.fr, tarif : 15€, -12 ans 6€