mardi 29 avril 2025
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Du tic au tac #22 – Pépé René

Coucou les amis c’est Jacky le Brumathois, Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de mon Pépé René que je n’ai pas connu longtemps, mais que j’ai adoré tellement il était gentil et calme.

Cette photo date de 1923. Elle a été prise à Lyon. Mon grand-père avait 20 ans et à l’armée il était dans la cavalerie. Sur certaines photos que mon père m’a données, on le voit sur son magnifique cheval avec son épée et sur d’autres avec tous ses camarades à la caserne militaire. La ressemblance physique au niveau du visage est frappante, comme pour mes enfants, on est bien de la même famille.

Avant son service il était batelier sur péniche, puis il est devenu garde-barrière SNCF jusqu’à la fin de la guerre, et il a continué ce métier après, car il fallait reconstruire le réseau ferroviaire. L’activité était intense. Il faisait aussi de l’agriculture pour nourrir la famille et élevait des animaux. Ma grand-mère gérait le restaurant le Flammestuebel à Offendorf. Mon père m’a raconté que pendant son service militaire, il a développé un ulcère d’estomac sévère et un jour il a éclaté. Ils ont réussi à le sauver, mais il ne pouvait plus manger comme avant et il est resté maigre tout au long de sa vie. Il avait des cheveux très noirs, couleur corbeau, ce qui a valu à ma famille le surnom de famille Schwerzel. Je me rappelle que tout petit en sortant de l’école j’allais chez ma mémé pour déjeuner, et qu’ils me parlaient toujours en alsacien.

Un jour mon grand-père a saisi une ancienne boîte en bois sur le rebord de la cheminée et il m’a dit : « Junger (mon petit), je vais t’apprendre un jeu que j’adore ». C’étaient des pièces en bois d’un côté et de l’autre de la nacre avec des points noirs. Je pense que vous avez deviné ? Effectivement, il m’a appris à jouer aux dominos et on pouvait jouer des heures sans voir le temps passer. Il était également très attaché à son chat et il pouvait le garder pendant des heures sur ses genoux à le caresser. Je ne l’ai pas connu longtemps, mais il reste ancré dans ma mémoire d’enfant. Salut Bisamme.

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