Coucou les amis c’est Jacky le Brumathois. Pour ma chronique de ce mois, laissez-moi vous raconter mes souvenirs de ma grande communion que j’ai faite dans mon village natal d’Offendorf en 1984. Ce moment était toujours très attendu par les jeunes de mon âge, elle était préparée bien en avance avec les cours de catéchisme obligatoires tous les mercredis après-midi (moi chez madame Heid), et les nombreuses messes du mercredi et du dimanche où il fallait aller, car il y avait un petit carton et une petite croix était inscrite en cas d’absence ! Oui, c’était très strict de ce côté-là. Pour le jour de cette célébration, mes parents avaient loué la petite salle du foyer protestant qui se situait à cent mètres de la maison, pour y donner le traditionnel repas. C’était mon moment préféré, car tout le monde était là, mes trois frères, mes oncles, mes tantes, etc., et notre voisine madame Odile Schiff qui nous a aidés pour le service, c’était une femme adorable que j’aimais beaucoup.
Pour ceux qui s’en rappellent, c’était aussi un moment où l’on recevait pas mal de cadeaux, et pour certains de mes camarades, c’était le moment d’avoir une mobylette (je me souviens d’Éric et de sa Peugeot TXR rouge). De mon côté, j’ai reçu mon premier radio-réveil d’une de mes tantes de Seltz, que j’utilise encore quarante ans après, et mon premier appareil radio cassette. J’ai enfin pu enregistrer mes musiques préférées qui passaient à la radio et acheter des albums sur bande de mes artistes préférés. Bien évidemment, comme tout le monde, j’ai eu un peu d’argent que j’ai placé à la banque, mais les cadeaux physiques c’était bien plus important pour moi, un objet qu’on avait envie depuis longtemps. Et mon plus beau cadeau, que je possède encore et que j’utilise souvent en été, c’est mon frère Guy (mon aîné de huit ans) qui me l’a offert : mon premier tourne-disque de marque Philips, et mon premier 33 tours de Michael Jackson, l’album Thriller, je suis devenu un fan inconditionnel. Mais en dehors de tous les cadeaux, la messe et autre, c’était le moment de partage familial que je retiens le plus, ces petits moments où la famille complète était réunie.
Avec ce petit pincement au cœur, il reste les photos pour revoir nos chers disparus et ce grand moment de nostalgie me rappelle mon enfance dans mon petit village.
Salut Bisamme.
Jacky Wendling