Reipertswiller est entré en lice au troisième tour. Jusqu’à maintenant, l’équipe a montré un beau visage !
Patrice Kapfer : L’équipe a réalisé un sans-faute. Elle a d’abord battu Schweighouse-sur-Moder (5-2), Adamswiller (4-0), Magny (1-1, 4-2 après tab) et enfin Oberschaeffolsheim (5-2). Contre Nancy, nous menions d’abord 2 à 0, puis 2-1, 3-1 et enfin 3-2. Vianney Schermann, Anthony Klipfel et Victor Diebold ont marqué chacun un but. Notre gardien a été très fort. Il a enchaîné de très beaux arrêts. Nous avons des joueurs d’expérience avec du vécu et du niveau, ça nous aide beaucoup.
Jusqu’à maintenant, qu’est-ce que vous a apporté la Coupe de France ?
Nous avons d’abord reçu les maillots. Ensuite, pour avoir atteint le sixième tour, nous avons touché une dotation de 7500 €. Avec cette nouvelle victoire, nous recevrons 15 000 €. En cas de qualification au tour suivant, nous gagnerons le double. Mais l’essentiel dans ce parcours, c’est de rendre fier notre président-fondateur de 84 ans, qui a créé l’US Reipertswiller il y a plus de cinquante ans. Pour lui, cette Coupe a une saveur particulière. Nous avions déjà atteint le huitième tour à plusieurs reprises, mais nous n’avions jamais battu de club professionnel. C’est une première.
L’ES Villerupt-Thil est votre prochain adversaire. C’est aussi une équipe qui est dans votre poule de Régional 1 !
Nous les avons joués il y a deux semaines. Nous avons gagné 2-0 sur leur pelouse. Cependant, ils étaient réduits à neuf en moins de dix minutes de match. On n’est parvenu qu’à marquer en fin de match. Ce n’était pas un match facile. Le contexte était aussi particulier. Nos joueurs n’osaient pas faire de faute. Ils craignaient que l’arbitre souhaite compenser. Ils ne voulaient pas non plus rater le match de Coupe de France à venir. Au prochain tour, nul doute que Villerupt Thil sera très revanchard.
Hors Coupe de France, Reipertswiller évolue en Régional 1, dans une poule avec une seule équipe alsacienne et douze formations lorraines !
On est dans un groupe où tout le monde peut battre tout le monde. Autrement, nous rêvons du retour de la Ligue d’Alsace, surtout à une heure où nous parlons d’éco-responsabilité. Quand je vois que nous sommes obligés de faire des déplacements de plus 200 kilomètres, c’est une vraie catastrophe. Les frais sont exorbitants. Rien n’est pris en charge. Pour nous et Obermodern, c’est une vraie punition.