Maxi Flash : Gourvenec, votre nom ne sonne pas très alsacien, et pourtant !
Gwendolyn Gourvenec : Mon père est breton, d’où mon nom et mon prénom. Mais ma mère est alsacienne. Sa famille est originaire de Hœnheim et de Fegersheim. Ils sont toujours sur place. Je n’y ai vécu qu’un an, pendant ma deuxième année de maternelle. Mon père, qui est militaire, bougeait de ville en ville. Si je suis née à Haguenau, c’est parce que l’on vivait à Baden-Baden. Quand ma mère a senti que j’allais naître, elle a préféré que je naisse en France pour des raisons pratiques. J’ai vécu mes premières années en Allemagne, puis en Alsace et en région parisienne. L’Alsace reste la région de ma mère et j’y suis très attachée. Jusqu’à mes dix-huit ans, j’y allais pendant les vacances scolaires. J’ai été bercée par les traditions, la culture et le climat alsacien. Il faudrait que je tourne plus de films en Alsace, pour revenir plus souvent chez moi !
Dans le cinéma, vous avez alterné les genres et les styles. Est-ce une volonté ?
Oui, j’y tiens beaucoup. Je ne veux pas me répéter. J’ai eu la chance d’avoir accès à des rôles très différents, peu stéréotypés. Je viens de terminer le tournage d’une série pour 13e Rue où je joue une capitaine des brigades ferroviaires. Je n’avais jamais joué un policier, mais j’ai trouvé cette expérience très intéressante. J’ai beaucoup travaillé en amont pour me renseigner sur le milieu. Pour mon rôle de sergent Gauthier dans la série Loin de chez nous ou même Mademoiselle Chiffre dans Le Petit Spirou, c’était aussi extrêmement passionnant.
Quelle est votre actu ?
En plus de la série pour 13e Rue, j’ai aussi commencé le tournage d’une série pour Disney+, avec François Damiens et Vincent Dedienne, réalisée par Fred Scotlande, le même réalisateur que Loin de chez nous. Je vais aussi commencer un court-métrage produit par Salam Jawad, qui est un très beau film sur la femme d’aujourd’hui. Normalement, j’ai aussi un tournage en Italie en avril.