Maxi Flash : Quelle est votre histoire avec la musique ?
Løreleï : J’ai grandi en musique. Mes parents en ont toujours écouté. Mon grand-père chantait même dans la chorale de l’église et jouait de l’accordéon et du clavier. Ça m’a aidée à me lancer dans ce domaine, malgré ma timidité. J’ai commencé ma carrière musicale très tard, en 2018. J’ai écrit mes premières chansons pendant le confinement. Elles sont sorties dans un premier EP fin 2021. En plus de mes compositions, je propose aussi des reprises. Je me suis davantage tournée vers l’animation musicale (bars, mariages, fêtes d’entreprises…). C’est ce qui m’a permis de devenir intermittente du spectacle en 2022 et de pouvoir vivre de la musique.
Vous vous apprêtez à sortir votre premier album, Mots d’insomnie. Pourriez-vous décrire son élaboration ?
Un jour, pour mon anniversaire, Mathilde Quartucci, une musicienne alsacienne, m’a offert une chanson, que j’ai adorée. Nous avons continué et poussé notre collaboration jusqu’à donner vie à cet album, Mots d’insomnie. Ce titre décrit une vérité. Touchée par l’insomnie depuis des années, je profite de la nuit pour mettre mes pensées à l’écrit. Dans cet opus, je chante mes mots d’insomnie. Foes von Ameisedorf, un autre artiste alsacien, a aussi beaucoup bossé sur l’album. Je lui ai donné les textes et les compositions de Mathilde, et il est parvenu à les mixer à la perfection. Je suis très contente de ce résultat final.
Certains titres ont des histoires particulières, n’est-ce pas ?
En effet. La chanson Ma version de l’histoire, par exemple, est un cadeau de mon petit frère. Il m’a offert la musique et j’ai ajouté les paroles, presque instinctivement. Autre exemple dans la chanson À deux sous le soleil, pour laquelle nous avons dû trouver des choristes. Foes a lancé un appel sur les réseaux et plusieurs musiciens ont répondu à l’appel. Même mes enfants ont joué le jeu ! C’était génial.
Pour la petite histoire
Løreleï s’appelle en réalité Aurélie. Ce pseudonyme était d’abord un surnom que lui donnait sa famille durant son enfance. À ceux qui pensaient qu’il y avait un lien avec la musique de Scorpions, vous vous trompiez !
