Grande amoureuse des animaux, Mireille Krauth se décrit volontiers comme « une Brigitte Bardot d’Alsace ». Après cinq années comme assistante vétérinaire, un accident de travail l’oblige à s’orienter vers une nouvelle voie : accompagner les maîtres et leurs animaux en tant que comportementaliste animalière. Formée à l’éthologie auprès de Michel Chanton en 2005, elle exerce depuis en indépendante, principalement sur le secteur de Haguenau : « Je souhaite répondre aux problèmes que les maîtres rencontrent avec leurs animaux », explique-t-elle. Ainsi, Mireille s’est spécialisée dans les chats et les chiens.
Tout commence avec une première consultation, physique de préférence : « C’est important de se rendre compte de l’environnement et des habitudes de l’animal ». Durant cette consultation, Mireille reste à l’écoute du maître et pose des questions : « Ce dernier m’expose l’histoire de l’animal, en me précisant les problèmes de comportement qu’il souhaiterait régler ». Une fois le profil établi, la comportementaliste propose des solutions pour agir sur les problématiques. Au bout d’une quinzaine de jours, un suivi téléphonique est réalisé : « Dans la grande majorité des cas, les solutions que j’apporte, et que les propriétaires veulent bien mettre en place, fonctionnent ».
Une psychologue animalière
Dans son quotidien de comportementaliste, les problé-matiques rencontrées sont récurrentes : « Chez les chats, j’interviens surtout pour des problèmes de malpropreté et de cohabitation difficile, avec des enfants ou d’autres animaux. Chez les chiens, les troubles sont plus nombreux. J’interviens aussi pour la malpropreté et la cohabitation difficile, mais également pour l’agressivité et les morsures, les aboiements incessants, la destruction et même les fugues ».
Cependant, pour Mireille, il ne faut pas faire l’erreur de comparer le comportement d’un chien et celui d’un chat : « Ils n’ont pas la même manière de fonctionner. Par exemple, un chat ne comprendra pas s’il est réprimandé, contrairement à un chien. Le forcing n’est pas le bon remède ». La comportementaliste rappelle qu’elle ne doit pas être confondue avec une éducatrice : « Nous avons deux métiers différents. Beaucoup font le mauvais choix. Voici comment s’en sortir : le vétérinaire est le médecin de l’animal, l’éducateur est le professeur d’école et le comportementaliste est le psychologue », conclut-elle.
