« Tout se fait dans la bienveillance » commence Maéva, abonnée au Cellar Studio depuis octobre. « Il n’y a pas de compétition, pas de nanas qui viennent se montrer, mais de la joie, de la bonne humeur et souvent de la douleur ! » D’après elle, Ludmilla coache chaleureusement mais intensément, « elle pousse beaucoup, encore un burpee, encore un ! Mais quand tu vois son corps, ça motive ». Et les résultats sont là : Maéva a gagné une taille de pantalon en allant aux cours « 3 ou 4 fois par semaine sans s’en rendre compte ».
Selon un planning fixe -lundi, renforcement musculaire sur quatre créneaux, mardi, cross training, mercredi, cardio etc- chacun réserve son cours sur une appli dédiée avant de se rendre dans le studio de 40 m², aménagé dans la cave de la maison familiale. Un rameur, des kettlebells, des élastiques TRX, mais pas de miroir dans la salle. Ludmilla justifie :
« On n’est pas dans le jugement, mais dans l’entraide. Certaines personnes ne sont pas sportives de base et se décourageraient vite dans un cours collectif à 30. Moi, je connais leur santé, leur vie et leur nom, et elles deviennent vite mes amies. »
Travailler pour la santé du corps
Ludmilla limite ses groupes à 6. « Ce format me permet de me concentrer sur chacun, une blessure, un objectif personnel. Mais les mouvements sont avant tout fonctionnels, c’est-à-dire qu’ils servent à gagner en souplesse, force, cardio, gainage interne comme le périnée. On travaille pour la santé du corps et on sait pourquoi on le fait au quotidien. »
Elle qui a été intermittente du spectacle, dans des cabarets et en tournée, puis prof de zumba, a bifurqué vers le monde du fitness à 30 ans seulement, reprenant le chemin de l’école en même temps que son petit garçon. « L’année du BPJEPS a été lourde, mais chouette. Avant, le spectacle c’était moi, et ça m’a manqué quand j’ai dû ralentir. Mais aujourd’hui, je me sens utile, j’ai trouvé ma vocation. »
Informations sur www.ludmillalio.fr/le-cellar-studio