V comme Vacances.
Ce qui devrait être synonyme de repos après une année de travail est souvent un moment de stress, surtout quand on essaye de faire tenir toute la maison ou l’appartement dans l’automobile. De plus, l’être humain choisit la même période pour pousser les bouchons un peu loin… Pas des bouteilles de rosé frais, ceux sur la route, car tout le monde choisit de partir en même temps, ce qui permet aussi de râler en même temps. Et les vacances se finissent toujours mal, car généralement on entend : « On a eu un été pourri… »
Un jour de pluie suffit, une soirée un peu fraîche et c’est :
« On a eu un été pourri… » Même moi, je me suis laissé convaincre par tous ceux qui n’arrêtent pas de dire : « On a eu un été pourri… » Oui, à force de les entendre, c’est vrai : j’ai eu un été pourri !…
P comme Pique-Nique.
L’inventeur du pique-nique devait ne pas aimer manger, car on a l’impression que ce n’est pas vous qui êtes invité à manger, mais toutes les bestioles, insectes et autres liminaires qui traînent là : oui, c’est vous qui devenez le repas ! Et si ce ne sont pas les insectes, c’est la nature : Oh, du jambon à l’herbe !… Chouette, des œufs durs au sable !…
Super, des tomates farcies à la terre, je n’en avais jamais goûté !…
P comme Piscine.
C’est un récipient qui nécessite beaucoup de liquide, d’abord pour le construire et ensuite pour le remplir. Et encore, quand on peut, car la différence entre une piscine municipale et une piscine privée est que la première n’est pas utilisable, car il n’y a pas assez de maîtres-nageurs et des arrêtés empêchent souvent de mettre de l’eau dans la seconde… À la piscine, on reconnaît les Allemands, car ils portent des claquettes avec leurs chaussettes, non par élégance naturelle mais pour le pragmatisme qui leur permet de ne pas choper de mycoses. J’ai même vu un chauve retirer son bonnet de bain aux douches m’expliquer que s’il n’avait pas de cheveux sur la tête, ce n’était pas pour récupérer les poils des autres…