mardi 22 avril 2025
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Kirrwiller – Le bois dans la peau

À 26 ans, Tristan Quirin a repris la Menuiserie Ébénisterie PFRIMMER fondée par son grand-père. Artisan dans l’âme et entrepreneur dans le geste, il multiplie les projets avec audace sans jamais perdre de vue ses racines.

Il a beau avoir envisagé un temps de devenir boucher comme son père, c’est finalement le bois qui l’a conquis. Formé en CAP et BAC pro, Tristan Quirin intègre la menuiserie familiale en 2017, avant d’en prendre les rênes sept ans plus tard. Mais si son grand-père lui a laissé les machines, il fait toujours partie des meubles. « Il n’est jamais bien loin, et nous tient souvent compagnie », sourit le jeune artisan.

Une tradition bien ancrée

Depuis, Tristan façonne l’entreprise à son image : moderne, polyvalente, humaine. « Je ne voulais pas être ouvrier toute ma vie. Ce que j’aime, c’est le contact client, la création sur mesure et le fait de faire vivre un projet avec mes mains ». Passionné de bois massif – surtout le chêne rustique – il suit de près les tendances du moment : murs végétalisés, claustras en tasseaux de bois, essences aux nœuds marqués… tout ce qui évoque l’authenticité.

Tristan Quirin et son grand-père dans la menuiserie familiale. Mais… qui est le patron ?! / ©Dr
Du chantier au gîte

Actif sur une large zone (jusqu’à 120 km autour de Kirrwiller), Tristan jongle entre les chantiers publics, les projets privés… et les idées audacieuses ! Dernier en date : la rénovation d’une maison alsacienne laissée à l’abandon depuis dix ans, qu’il transforme actuellement en trois gîtes thématiques : années 70, Winstub et forêt alsacienne. Livraison prévue en 2026, « et Maxi Flash sera invité à l’inauguration ! », plaisante-t-il (c’est noté, Tristan !).

En parallèle, il lance un nouveau magasin à Mommenheim – dans les anciens locaux de Jung chauffage – avec Des Sols Roth, solier parqueteur, pour proposer portes et revêtements dans un showroom commun. Et entre deux chantiers, il n’oublie ni les réseaux sociaux ni le sponsoring local porté par le SRIB Ingwiller-Bouxwiller. « Je veux mettre en lumière le travail artisanal tout en redonnant vie à mon village ». Bref, cette année, Tristan Quirin ne risque pas de s’ennuyer !

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