Geoffrey Kretz a lancé Kwit en 2012. « J’étais ingénieur en informatique et fumeur. J’avais envie de me diriger vers la création d’application mobile. J’ai pris la décision de lancer ma propre appli pour m’aider à arrêter de fumer, mais aussi pour alimenter mon portfolio », raconte le fondateur. En la téléchargeant, l’utilisateur crée son profil et entre sa situation. Il peut suivre ses progrès au jour le jour. Il peut notamment voir passer son nombre de jours sans fumer, l’impact sur sa santé et même son argent économisé. « Aujourd’hui, il y a deux parties dans l’application. La première est dédiée aux personnes qui fument encore et qui souhaitent arrêter. Nous les préparons à l’arrêt en jouant sur la motivation et la compréhension. L’étape finale de ce programme est de fixer une date d’arrêt. La deuxième catégorie est pour les personnes qui ont arrêté récemment et qui se rendent compte que c’est plus dur que prévu, qui préfèrent se tourner vers une application plutôt qu’un médicament», détaille Geoffrey. Avec le temps, les utilisateurs gagnent des points et passent des niveaux, comme dans un jeu vidéo. Il est aussi possible de souscrire un abonnement pour avoir accès, entre autres, à des experts qui peuvent répondre aux questions en quasi temps réel.
Combattre les addictions
Si Kwit a déjà prouvé son efficacité contre l’addiction au tabac, elle souhaite aussi combattre l’alcoolisme. « On travaille sur une nouvelle application qui va aider les gens à réduire leur consommation d’alcool. À la sortie du premier confinement, 5,5 millions de Français ont commencé à boire un peu plus que d’habitude », observe Geoffrey. « On souhaite avant tout accompagner les alcooliques dépendants faibles à modérés pour qu’ils ne basculent pas dans la catégorie supérieure », conclut le fondateur. En attendant ce nouvel outil, Kwit est disponible sur Android et iOS.