Selon Atanase Périfan, créateur de la fête des voisins, « l’événement est le premier rendez-vous citoyen sur la planète : cinquante pays du monde y participent, dont dix millions de personnes en France. En vingt ans, la fête des voisins a pris une ampleur exceptionnelle. C’est plutôt réjouissant et ça prouve que les gens ont envie de lien. Sur le nord de l’Alsace, traditionnellement, il y a toujours beaucoup de fêtes des voisins. C’est un endroit de France où l’engouement existe ».
L’épidémie a accéléré le besoin d’aller vers son voisin et d’être moins seul : « Cette édition de la fête des voisins sera une manière concrète de se retrouver après tant de distanciation sociale. Ça fait mal, personne n’en sort indemne. C’est l’édition de sortie de crise, c’est le bout du tunnel. Si la fête revient, c’est que la vie normale reprend ses droits. On observe un enthousiasme hallucinant de la part de personnes qui n’ont jamais participé à ce rendez-vous », complète Atanase Périfan.
Un antidote à l’isolement
Selon son créateur, cette fête doit être un point de départ, celui d’une longue relation d’entraide et de générosité entre voisins: « Cette fête des voisins a pour vocation d’être un catalyseur pour créer du lien. On se rend compte qu’elle génère, partout en France, des millions de situations d’entraide. C’est le départ d’une nouvelle expérience de la relation au voisinage et le meilleur antidote à l’isolement ou la solitude. Le plus important, c’est que les voisins aillent plus loin ensemble après cette fête ». C’est pourquoi, Immeubles en fête, l’association organisant la fête des voisins, a lancé plusieurs initiatives dont L’heure civique, qui consiste à donner une heure d’entraide par mois pour un voisin.
« C’est à la portée de tout le monde », conclut Atanase Périfan ! Le kit de la fête des voisins est en ligne sur le site de l’événement ou dans les mairies partenaires.