Maxi Flash : Lenny, quel bilan pour vous après cette première expérience politique ?
Lenny Steinmetz : C’était très mitigé. À dix-huit ans, je suis arrivé dans un monde connu comme étant assez fermé. Ça peut faire peur. Au début, c’était assez spécial. Mais par la suite, tout ce que j’ai pu faire et apprendre, c’est du plus pour moi. Avec ma candidature chez Allons Enfants, l’objectif était de faire de la politique désintéressée : montrer à quoi ressemble une campagne, montrer ce qu’est la politique, informer et redonner envie de s’y intéresser, mais surtout inciter à voter.
L’idée reçue que les jeunes ne peuvent pas faire de politique subsiste. Que pouvez-vous en dire ?
C’est une idée reçue qui est fausse. Louis Boyard, vingt et un ans seulement, a été élu député. Je me suis présenté, je l’ai prouvé aussi. Quand j’étais en campagne, je n’ai pas trouvé cette idée reçue très répandue. La grande majorité m’encourageait et encourageait la jeunesse à s’y intéresser. Quelques personnes m’ont quand même dit que j’étais trop jeune et que je ne pouvais pas faire de politique, mais ils restent minoritaires.
Pensez-vous avoir réussi à passer un message ?
J’ai quand même l’impression que les jeunes s’y sont intéressés parce qu’ils ont vu un jeune sur les affiches. J’ai un petit frère qui est en quatrième. Avec ses copains, ils posent des questions et s’y intéressent, même s’ils n’ont pas l’âge de voter. En communiquant sur Instagram, j’ai essayé de toucher tout le monde, toutes les classes d’âge, pas uniquement des votants.
Quel est votre avenir en politique ?
Je ne veux pas faire une carrière en politique. Avant les prochaines élections, je vais essayer de travailler à l’instruction de la politique chez les plus jeunes, que ce soit en donnant des conférences ou en organisant des petits événements. Je suis déjà en contact avec le CSC Robert Schuman de Haguenau. J’aimerais aussi transmettre ce que j’ai vécu.
Léo Doré