D’après une étude réalisée auprès de 1097 personnes*, 7 Français sur 10 déclarent qu’ils prendront de bonnes résolutions pour la nouvelle année. Et, quelques semaines plus tard, ils ne sont plus que 5% à suivre le bon chemin. 63% les tiennent parfois, et seulement 9% ne les respectent jamais !
À la tienne !
Si les bonnes résolutions ciblent en priorité une meilleure hygiène de vie, les personnes interrogées n’en oublient pas pour autant leur mental. Pour un nouveau départ harmonieux, perdre du poids (38% des réponses) et se mettre au sport (35%) arrivent en tête des aspirations pour la nouvelle année, suivi de très près par l’envie de positiver (29%). En cohérence avec le désir de maigrir, avoir une alimentation plus saine est la 4e résolution la plus fréquemment citée avec 28% de réponses. Trouver des solutions pour réduire son stress (19%) est 5e. Enfin, contrairement à ce que l’on pense souvent, le souhait d’arrêter de fumer (15%) n’arrive qu’en 8e position, après l’envie de travailler sa mémoire (13%) ou de passer moins de temps devant un écran (12%).
Et puis, oh surprise, seulement 7% de Français souhaitent diminuer leur consommation d’alcool dans la liste des bonnes résolutions, alors que ce point est considéré comme un engagement essentiel. Pourtant, si vous buvez de l’alcool régulièrement et si vous avez fait quelques excès pendant la trêve des confiseurs, ce qui suit va vous intéresser, voici le buzz du mois de janvier : Le «Dry January», Janvier sans picoler. Il paraît que les bienfaits sont évidents : kilos en moins, vitalité en plus, énergie à revendre, n’en jetez plus.
Pendant un mois, tirez un trait sur l’alcool.
Né en Angleterre, le mouvement qui ne cesse de gagner en popularité à travers le monde, consiste comme son nom l’indique, à stopper sa consommation d’alcool pendant quatre semaines. Cette pratique a séduit plusieurs millions de participants, une application pour aider les gens à tenir le cap et même une page Facebook « Janvier sobre » sont nées. Dans la presse, on ne compte plus les articles consacrés au sujet. Alors, si vous avez raté le train du 1er janvier, il en passe toutes les heures. Même si le mois est largement entamé, rien ne vous empêche de commencer aujourd’hui et de tenir un mois, ou plus, ou pas.
Pour nombre d’adeptes, le «Dry January» est une façon de repenser son MOI, pour devenir meilleur évidemment, après cette période d’excès, quand l’on a trop poussé sur les bonnes choses, le vin, la bière ou plus fort. Les neuroscientifiques et spécialistes du bien-être holistique sont unanimes, c’est une résolution importante pour reprendre son corps et son esprit en mains.
L’impact concret de ce stop sur l’organisme.
Les boissons alcoolisées sont riches en calories. Le processus de combustion des graisses est momentanément suspendu. Les mélanges avec d’autres produits très riches en sucre renforcent l’apport calorique, ce qui est désastreux pour la glycémie. Un excès d’insuline dans le sang peut entraîner une prise de poids. Les adeptes du Dry January perdent quelques kilos, mais attention aux crises d’hypoglycémie, qui nous poussent à
« faire contre poids » avec des bonbons ou du chocolat, ou des pots de glace devant la télé. Sauf qu’en janvier, il n’y a rien d’autre à faire… Pardon, je m’égare, je pensais à la crème glacée que je me suis enfilée hier soir. Alors, mieux vaut compenser le manque et maintenir un taux de glycémie correct grâce à des matières grasses comme l’huile d’olive vierge extra, l’huile de coco et l’avocat, ainsi que des légumes verts, brocoli, asperge ou chou-fleur à gogo. Tout le monde s’éclate !
Les effets déshydratants de l’alcool, en plus d’affecter l’ensemble du corps, sont particulièrement nuisibles pour la peau. Pour les spécialistes et les dermatologues, les grands buveurs sont exposés à des carences en zinc, susceptibles d’entraîner une réaction à l’histamine déclenchant des rougeurs subites du visage. Sans un verre d’alcool pendant quelques semaines, vous constaterez sans doute une amélioration de la qualité de votre épiderme.
Oubliez le petit verre, à la mode américaine.
Comme dans nos séries préférées, après une journée très stressante, il peut paraître naturel de se servir une bière ou un verre de rouge, ou le petit vin blanc, histoire de se détendre un peu. Mais les études le montrent : dans certains cas, l’alcool risque plutôt d’aggraver le sentiment d’anxiété ; ses effets antidépresseurs se manifestent, mais à court terme. Sur la durée, une consommation excessive peut nuire sérieusement à la santé et à l’équilibre psychologique. Même constat avant d’aller au lit, le petit verre du soir est néfaste pour le sommeil. Réduire ou cesser votre consommation d’alcool permet véritablement de mieux dormir. Selon des études, l’alcool détruit le glutamate, un neurotransmetteur excitateur qui nous aide à rester éveillés ; le cerveau, remarquant cette dégradation, se met à en sécréter encore davantage, généralement au milieu de la nuit, ce qui provoque un réveil non désiré et de la fatigue supplémentaire. Dans le cas contraire, on retrouve de l’énergie et une meilleure concentration. Des effets très positifs sur notre organisme.
Attention, toutefois, il est recommandé aux personnes habituées à une forte consommation et potentiellement dépendantes, de consulter un médecin avant toute démarche, car elles pourraient être exposées à divers effets secondaires comme des tremblements, des hallucinations, des palpitations et une hausse de la tension artérielle.
Arrêter de boire en janvier, c’est branché ?
Il paraît. C’est même jeune et moderne. Et cela ne veut pas dire que l’on est parti pour une abstinence définitive, bien évidemment, faut pas déconner. Vous l’avez compris, nous ne parlons pas ici de l’alcoolisme, mais de ce que l’on qualifie souvent d’alcool mondain, lié à la fête et à ces périodes où l’on passe de nombreuses heures à table. Si vous n’avez pas de problème d’alcool, si vous n’êtes pas malade, il est possible de faire diversion en buvant un grand verre d’eau ou en faisant un peu d’exercice, l’envie d’alcool ne dure pas longtemps. Enfin, l’idée n’est pas de devenir le dictateur de son corps, mais de se faire du bien en ce début d’année. Le défi est lancé, il faut tenir un mois, et cela commence maintenant, c’est le Dry Maxi Flash. On se motive comme on peut !
*Étude réalisée par Newpharma en décembre 2017.lien vers l’étude complète