Depuis son lancement en 2015, le GLC est devenu le modèle Mercedes le plus vendu dans le monde avec 2,6 millions d’exemplaires.
Pour sa seconde vie, il améliore toutes ses qualités.
Un style gagnant
Fort de cette notoriété et compte tenu de la nécessité d’électrifier toute la gamme, le cru 2022 du GLC a été entièrement renouvelé sur une nouvelle plateforme, tout en conservant globalement les codes stylistiques qui ont fait son succès.
Toutefois avec une longueur augmentée de 6 cm (4,72 m), un pavillon légèrement rabaissé de 4 mm et une largeur équivalente de 1,89 m, la ligne est plus dynamique et cela suffit largement à faire la différence et à ramener le coefficient de pénétration dans l’air à seulement 0,29 contre 0,31 pour son prédécesseur. En terme de design, seuls la calandre et les feux avant et arrière ont vraiment changé de ligne en s’affinant.
Un habitacle modernisé et spacieux
En revanche, les changements sautent tout de suite aux yeux dans l’habitacle avec un nouveau volant multifonction et une magnifique planche de bord (celle de la Classe C) ornée de deux grands écrans (12,3 pouces pour le bloc compteurs numérique et 11,9 pouces pour l’écran multimédia, de 11” 9). La dernière génération du système d’infodivertissement MBUX de Mercedes est aussi au rendez-vous et a encore été améliorée avec notamment un mode d’affichage tout-terrain. Tout cela s’accompagne d’un design simple à la finition très soignée avec coiffe de planche en cuir et incrustations en aluminium sur notre modèle d’essai en finition AMG Line.
Le confort acoustique a été particulièrement amélioré rendant les voyages totalement silencieux, même avec un modèle doté d’une motorisation diesel comme celui que l’on a testé. Côté habitabilité, l’accueil des passagers reste royal mais surtout les 6 cm gagnés en longueur profitent au coffre dont le volume atteint désormais 620 litres.
Sobriété et brio
Le GLC est dorénavant exclusivement disponible en version essence ou diesel 4 cylindres 2,0 l hybride : soit hybride rechargeable, soit semi-hybride. Toutes les versions sont couplées en série à une boîte automatique à 9 rapports (9 G-TRONIC) et une transmission intégrale (4Matic). Dans notre cas, le 2,0 l diesel délivre 197 ch et 440 Nm auxquels s’ajoutent les 23 ch / 200 Nm de l’alterno-démarreur 48 volts. Malgré les 2 000 kg de l’auto, le 0 à 100 km/h est effectué en 8 s. Cette architecture 48 volts permet surtout de baisser la consommation au long cours à un incroyable 5,3 l/100 km réalisé, en mode Eco et conduite très sage sur un parcours fait de routes secondaires et urbaines. Sur autoroute, il faut plus compter sur une moyenne de
7,5 l/ 100 km.
Côté comportement, le GLC a largement progressé grâce à sa transmission intégrale de série et la suspension pneumatique Airmatic en option qui permet même de relever la garde au sol pour le tout-terrain. Quand le mode off-road (de série) est activé, on voit ce qui se passe sous la voiture, la position des roues avant et leur angle de braquage grâce à la caméra 360° placée à l’avant. Enfin le GLC peut être équipé d’un essieu arrière directeur, qui oriente les roues arrière jusqu’à 4,5 degrés pour réduire le rayon de braquage de 80 cm. Une option très appréciable dans les manœuvres de stationnement, les espaces restreints ou en conduite rapide avec des virages très serrés.
La gamme 300d débute à 60 700 € en AvantGarde Line et passe à 65 499,44 € en AMG Line. Tarifs auxquels il faut ajouter un malus de 983 € pour 145g/km de CO2. Notre modèle d’essai, particulièrement bien enrichi en options (+ 18 849,95 €), montait quant à lui à 87 049,83 €. Les modèles hybrides rechargeables seront prochainement disponibles avec une autonomie électrique de plus de100 km.