Poly-Dtech, c’est l’histoire d’une rencontre, celle de Loïc Charbonnière, directeur de l’équipe Synthèse pour l’Analyse (SynPa) à l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curie (IPHC), une unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Strasbourg, et de son doctorant, Joan Goetz. Tous deux ont décidé de relancer des travaux portant sur l’augmentation de la brillance des nanoparticules de lanthanides, des ions métalliques utilisés pour la détection de biomarqueurs en microscopie. L’objectif est alors de mettre au point une technologie de nanoparticules « ultra-fluorescentes », à laquelle une fonctionnalité de ciblage et de marquage doit être ajoutée en vue d’applications pour la recherche et le diagnostic in vitro. En 2019, l’intérêt scientifique et industriel de leur technologie, appelée Bright-Dtech, a été révélé. Ainsi, les deux associés déposent une demande de brevet et fondent leur société. C’est un tout nouveau monde de possibilités dans le domaine des soins de santé et des sciences de la vie qui s’ouvre à eux.
Une idée novatrice
En 2020, la pandémie de Covid-19 leur a permis de passer la vitesse supérieure. Poly-Dtech s’est lancée dans le développement et la Commercialisation de tests diagnostiques, pour détecter la maladie, ce qui lui a permis de se faire connaître. Depuis, les connaissances se sont développées, l’équipe s’est agrandie et le panorama client s’est élargi, aussi bien en France que dans toute l’Europe, et même en Amérique du Nord. Grâce à ses recherches et au travail de ses experts, Poly-Dtech peut améliorer le dépistage actuel et le diagnostic précoce des maladies, ce qui permet d’augmenter le succès des traitements et la qualité de vie des patients. La start-up strasbourgeoise est soutenue par Bpifrance et la région Grand Est.