Il y en a partout, des voleurs, et des arceaux pour les vélos. Ce sont des U renversés sur la voie publique et des râteliers dans les cours intérieures. Maintenant qu’on a mis un bon cadenas, avec une chaîne, qu’on sait qu’il ne faut pas perdre la clé et qu’il faut aussi se souvenir où on l’a garée, la bécane, on va sur internet regarder ce chef-d’œuvre de Vittorio De Sica, Ladri di biciclette, 1948… Le Voleur de bicyclette, poursuivi par la misère. Puissance dramatique d’une terrible intensité, on se dit qu’en 2025 les voleurs n’ont pour eux que leur cupidité.



