Paysagiste de métier, Simon Burger a toujours été un grand amateur de café : « J’ai toujours aimé découvrir des variétés », avoue le passionné. « L’idée d’ouvrir mon atelier de torréfaction me trottait dans la tête depuis longtemps », complète-t-il. En 2023, Simon a passé le pas et a commencé à se former : « J’ai suivi une formation à Aix-en-Provence ». À son retour, en parallèle de son travail quotidien, le torréfacteur en herbe a débuté les travaux de son futur atelier : « J’ai décidé de réhabiliter une dépendance chez mes parents, à Schleithal. Nous y avons passé l’hiver 2023-2024 ». Son atelier de torréfaction, nommé l’Iris Café, a pu accueillir ses premiers clients au mois de juillet.
Pour mener à bien son activité, Simon collabore avec un importateur français de grains : « Ils sont issus de pays étrangers producteurs comme la Colombie, le Brésil, le Salvador ou encore l’Éthiopie. Ce sont des cafés de spécialité, plus éthiques, avec une meilleure traçabilité et une qualité plus importante. Aucun grain n’est issu de déforestation. Tous poussent en montagne, sur des exploitations d’agriculture partagée. De plus, une partie de ces cafés sont même transportés à la voile, notamment ceux de Colombie et du Brésil. Ça reste une infime partie, mais c’est un début ! »
Quand les grains arrivent chez lui, Simon les torréfie et les vend : « Les clients peuvent aussi venir les déguster. Le local de 20 mètres carrés a beau être intimiste, il est toujours possible de s’accouder au comptoir et de prendre le temps d’apprécier un bon café de spécialité. Pour certains, se rendre à l’atelier le samedi est devenu un rendez-vous hebdomadaire immanquable ».
Passion modération
Pour l’instant, Simon Burger privilégie son emploi de paysagiste. Sa passion pour le café et la torréfaction n’est qu’un « à côté », comme il dit : « Je préfère proposer des prestations de qualité et monter crescendo, sans griller les étapes ».
Son objectif de l’année est de développer l’offre, en démarchant des petits commerces locaux pour proposer ses produits à la vente et « satisfaire la demande en semaine ». En parallèle, le jeune torréfacteur compte aussi développer sa communication, pour gagner en visibilité. Ça a l’air bien parti.
L’info en plus
En novembre, Simon s’est rendu en Colombie, avec sa compagne. Il est allé à la rencontre des producteurs de café. Ce voyage l’a enrichi.
