Vous êtes originaire des Vosges. Pourquoi avoir choisi l’Alsace ?
Effectivement, je suis née à Saint-Dié-des-Vosges et j’ai grandi entre Rambervillers et Jeanménil. J’ai aussi suivi mes études au lycée hôtelier JBS Chardin de Gérardmer, où j’ai décroché un baccalauréat professionnel en cuisine avec une mention complémentaire appelée « dessert sur assiette ». Alors que je recherchais une entreprise pour effectuer mon apprentissage, j’ai appris qu’un poste était disponible à Ottrott, à l’Hostellerie des Châteaux. J’ai sauté sur l’occasion, j’ai été prise et je me suis installée en Alsace, à Obernai. J’ai rejoint la région et l’équipe en août 2020.
Dans votre descriptif sur le site de Miss Ronde France et sur vos réseaux sociaux, votre quotidien sportif semble avoir beaucoup d’importance à vos yeux. Quelles sont vos passions ? Quels sports pratiquez-vous ?
À l’âge de 5 ans, j’ai commencé à pratiquer la natation, mais aussi le nippon kempo, un sport de combat combinant cinq arts martiaux : le karaté, le judo, le Jiu-jitsu, l’aïkido et le taekwondo. Cette pratique est avant tout un code moral qui s’inspire du Bushido (NDLR : code d’honneur des samouraïs), comme beaucoup d’arts martiaux japonais. C’est un style de vie, une philosophie, une pédagogie de l’esprit pour se construire de façon équilibrée. Dans les combats, nous effectuons des mouvements de luxation, nous utilisons nos poings et nos pieds. Nous apprenons surtout à nous défendre. Je continue à pratiquer ce sport dès que je peux retourner dans les Vosges. Mon grand-père possédant une écurie, j’aime aussi beaucoup l’équitation. C’est une passion que je partage avec ma sœur. Sinon, je suis également une mordue de lecture.
Comment avez-vous découvert le concours Miss Ronde France ?
Une amie m’avait parlé de ce concours il y a deux ans. Je n’ai jamais eu le courage de me lancer. Cependant, j’y ai beaucoup réfléchi et ça a mûri en moi. Un soir, en scrollant sur Facebook, je suis tombée sur la page du concours. Je me suis dit que je n’avais rien à perdre donc je me suis lancée. Je me suis inscrite en septembre 2024. J’ai vu cette élection comme un challenge. C’est un bon moyen de combattre ma timidité, de gagner en confiance, mais aussi de m’aider à avancer dans la vie. De plus, c’est en accord avec mes convictions. Être un peu rond ne doit pas être une honte. Si je peux contribuer à faire changer la vision des choses, je le ferai avec plaisir.

Quelles ont été les grandes étapes jusqu’à maintenant ?
Après l’inscription, j’ai passé un entretien individuel en visioconférence avec Sophie Abenzoar, directrice de l’élection, mais aussi gérante de l’agence d’événementiel Magnificent Beauties. J’ai dû me présenter et faire part de ma motivation à participer à l’aventure. Le courant est bien passé et j’ai été retenue. Depuis ma nomination comme représentante du Grand Est et jusqu’à l’élection nationale du 10 mai, je dois agir en toute autonomie. Je suis jugée sur ma capacité à me vendre et à communiquer. En donnant des interviews ou en communiquant sur mes réseaux, l’objectif est de faire parler de moi et d’agrandir le public de l’élection. Ainsi, j’ai parlé de mon métier et de mes passions, j’ai posté des photos diverses et j’ai conclu des partenariats. Tous ces éléments seront pris en compte pour la note finale, bien plus que ma capacité à défiler, etc.
Vous l’avez dit, la soirée finale se tiendra le 10 mai à Sausheim. Comment se déroulera cette cérémonie ?
Nous serons 14 participantes, âgées de 16 à 60 ans, avec un handicap ou non. Tout le monde aura sa chance. Durant cette soirée, nous défilerons en lingerie et en maillot de bain, mais aussi en tenues de créateurs, de ville et de soirée. Il y aura une prise de parole et c’est ce que je redoute le plus. Je dois réussir à parler sans stress, mais c’est plus simple à dire qu’à faire. Avant l’élection, nous participerons toutes à une semaine intensive de répétition et de préparation. Nous apprendrons notamment à défiler et à prendre la parole. Toute ma famille sera présente pour me soutenir durant l’élection. Même mon père qui habite loin, à l’autre bout du pays, sera de la fête !
Il vous reste un peu moins d’un mois. Quel sera le programme jusqu’au grand soir ?
Étant salariée, je vais essayer de faire le maximum en matière de communication. Malgré mon emploi du temps chargé, je vais encore essayer de faire quelques sorties et shootings. Comme il n’y a pas de participante originaire de Lorraine, je retournerai encore sur mes terres familiales et même au-delà pour me faire connaître. Je prévois de mettre en avant la région dans son ensemble.
L’info en plus
L’élection aura lieu le samedi 10 mai à 19h30 à l’ED&N de Sausheim, en présence de Clara Escavia, Miss Ronde France 2023. Il est encore possible de soutenir Sélyna depuis sa page sur le site du concours : www.miss-ronde.com