Avec le temps, ce tournoi, uniquement dédié aux femmes, est devenu un des événements majeurs de la planète tennis en France. En attirant plus de 20 000 spectateurs chaque année, il met le sport féminin sur le devant de la scène, il participe pleinement au rayonnement de la ville de Strasbourg, mais aussi de l’Alsace, et s’engage pleinement dans l’écoresponsabilité. L’année dernière, l’Allemande Angélique Kerber a soulevé le trophée. Qui lui succédera cette année ?
Un tableau fourni
Pour y prétendre, trente-deux joueuses composent le tableau. Parmi elles, vingt-trois intègrent le tournoi directement grâce à leurs classements. Quatre sont issues des qualifications et quatre autres peuvent s’y ajouter avec des wild cards, des invitations de dernière minute distribuées par les organisateurs. L’année dernière, par exemple, la grande gagnante avait intégré le tournoi de cette manière.
Pour cette édition, quelques Françaises seront de la partie comme Alizé Cornet, numéro deux du moment et gagnante des IS en 2013 : « Elle s’est blessée à Madrid, mais elle sera à Strasbourg », assure Denis Naegelen, le propriétaire du tournoi. Elle sera accompagnée par Océane Dodin, la numéro trois, et Diane Parry, qui suit ses deux compatriotes au classement: « Son formidable revers à une main fera encore des émules ».
Les Françaises seront opposées à d’autres joueuses, pour la plupart issues du TOP 50 mondial. Parmi elles, il y aura la Roumaine Sorana Cirstea (29e), ancienne finaliste des IS, Anhelina Kalinina (UKR, 47e), Varvara Gracheva (RUS, 45e), Marta Kostyuk (UKR, 40e), Bernarda Pera (USA, 32e), mais aussi Elise Mertens (BEL, 26e). Une armada chinoise, composée notamment de Zhu (42e) et Zhang (29e), sera aussi présente. Avec Beatriz Haddad Maia (BRA, 15e), la grande révélation de l’année passée, Pliskova (CZE, 14e), une ancienne meilleure joueuse mondiale, et Linette (POL, 19e), le TOP 20 sera aussi bien représenté.
Un changement de catégorie
Les Internationaux de Strasbourg ont candidaté pour changer le tournoi de catégorie, en le faisant passer de 250 à 500, au même niveau que Berlin ou San José. Cela ferait des IS le troisième plus grand tournoi de France, après Roland Garros et le Masters 1000 masculin de Bercy. Mais cela permettrait surtout au tournoi d’être le plus grand événement de sport féminin en France :
« Nous avons mobilisé beaucoup d’énergie. Nous avons travaillé main dans la main avec nos collectivités. Nous avons un dossier solide, mais aussi un concurrent très important qui est Hambourg. Nous n’avons pas la réponse au moment de cet entretien, mais cela ne saurait tarder », précise Jérôme Fechter, un des co-organisateurs.