L’aventure olfactive de Dorothée commence par une escapade sur la route du Mimosa. À Grasse, un atelier de création de parfum révèle une vocation insoupçonnée. Mais ce n’est qu’après le confinement qu’elle se lance. « Par chance, la personne qui m’avait fait l’atelier était formatrice. Alors pendant un an et demi, j’ai multiplié les allers-retours pour me former et exporter cette expérience presque inconnue en Alsace », se souvient ce nez affûté.

Empreinte olfactive
Dans son atelier à Westhoffen, Dorothée accueille des petits groupes, les embarque dans l’histoire de la parfumerie puis les invite à transformer chaque senteur en une histoire unique. Pendant trois heures, les apprentis parfumeurs explorent 24 facettes olfactives : des assemblages de matières premières créées par Dorothée. À la clé, une eau de parfum de 50 ou 100 ml ; avis aux futurs mariés qui rêvent de mettre leur amour en bouteille et de l’offrir à leurs invités ! Au-delà de huit personnes, notre alchimiste du parfum se déplace partout en Alsace.

Parfum de cohésion
Rapidement, Dorothée perçoit le potentiel de la parfumerie comme outil de team building.
« Je me suis mise à imaginer des ateliers où on pouvait associer les valeurs de l’entreprise à des odeurs pour en faire un parfum. C’est un très bon exercice de communication car les équipes travaillent le compromis, l’écoute, la créativité, la résilience… Quant à l’odorat, il crée du lien et renforce la cohésion. C’est un formidable vecteur d’identité ! », affirme-t-elle. Une méthode que Pierre Lannier a testée avec succès pour le lancement de sa nouvelle collection. Aujourd’hui, cette grande créative continue d’innover avec des collaborations originales, comme des ateliers EVJF au cœur des vignes, sous les bulles transparentes des Bichettes and Co. Une chose est sûre : son sillage n’a pas fini d’embaumer la région…