Comment est né ce livre ?
Mathilde Bebon : Au collège, nous avons étudié la question des migrations et j’avais remarqué que beaucoup d’enfants étaient confrontés à la pauvreté et à la criminalité, avec des groupes qui les font travailler clandestinement. Alors, je me suis inspirée de ce thème pour en faire l’idée directrice de mon livre. L’opposition entre riches et pauvres est présente au début de l’ouvrage. Nelson est handicapé, en fauteuil roulant et issu d’une famille aisée, il rencontre Sonia, une jeune orpheline des rues. Ils seront confrontés à une organisation secrète qui cherche à commettre des crimes. Peu à peu, des amitiés se forment entre les enfants malgré leurs différences, ce qui va leur permettre de renverser l’organisation.
Quelle est la morale de ce roman ?
Mathilde Bebon : Il faut aller plus loin que les préjugés. Nelson est présenté comme un enfant riche, mais il est tout de même malheureux, car il est handicapé et ne peut pas faire comme les autres de son âge. Il faut être compatissant, surtout envers ceux qui semblent différents de nous. Il faut aussi être ouvert d’esprit. Au début, Nelson est timide, car il n’a pas d’amis, mais Sonia va s’intéresser à lui et le tirer vers le haut pour qu’il s’intègre auprès des autres enfants de la rue. Tous les adolescents sont confrontés aux mêmes interrogations, les premiers amours se développent et c’est quelque chose de bizarre pour nous. Ce livre est aussi le reflet des sentiments que ressentent les adolescents de mon âge.
Qu’est-ce que cela fait d’être considérée comme une écrivaine ?
Mathilde Bebon : Depuis petite, je veux écrire. J’ai commencé ce roman fin 2022. Dès que j’avais du temps libre, je me plongeais dans mes notes, dans la cour du collège ou chez moi. Nelson & Sonia n’est que le premier ouvrage d’une longue série.
L’info en plus
Mathilde Bebon dédicacera son livre à la médiathèque de Weyersheim le samedi 2 mars à 11h.
Matéo Bastian