L’un est d’Oberschaeffolsheim, l’autre de Behlenheim. Yannick a quitté l’Alsace en 2013 déjà pour y poursuivre ses études avant d’enchaîner avec le boulot. Selon lui, à Brooklyn, « peu de gens connaissent Strasbourg. Tout le monde connaît ou veut aller à Paris, mais en bon anti-parisien que je suis, je tends à leur dire d’explorer d’autres villes, dont Strasbourg ! »
Vu de l’étranger, ce qui marque le plus, c’est la gastronomie. Constat partagé par Maxime, parti en 2019, qui ajoute l’architecture et le patrimoine alsacien. Hormis la famille, évidemment, ce qui lui manque le plus, « c’est la douceur de vivre l’été lorsqu’il est possible de rester tard dehors, alors qu’en Thaïlande il fait nuit à 18-19h toute l’année. Les barbecues entre amis, les balades en VTT sur les hauteurs de la route des Vins… »
Les petits bonheurs simples
Yannick, lui, regrette vraiment le foot amateur. Les États-Unis, comme la Thaïlande, ne sont pas réputés pour être des terres de football. Yannick : « Il n’y a rien de sérieux au niveau amateur ici ». Maxime, comme Yannick d’ailleurs, enfile souvent son maillot du Racing quand il joue avec ses potes, mais il est nostalgique des ambiances du dimanche matin. « Quand je rentre en Alsace, je fais un détour par mon club de Truchtersheim pour voir les anciens qui, même quand ils disent qu’ils arrêtent, sont toujours là ! » L’Alsace c’est bien beau, mais qu’est-ce qui ne vous manque PAS les gars ? Yannick: « Les grèves ! (rires) » Maxime : « Cette impression qu’en France, tout est compliqué, et un certain pessimisme ambiant ». Et si l’on veut leur faire plaisir à leur arrivée à l’aéroport, les deux se retrouvent sur un point, « tarte flambée / picon » pour Yannick,
« Meteor pression » pour Maxime. Serveur, trois pressions s’il vous plaît !