D’où est venue l’idée d’un partenariat avec l’ADIRA ?
Lors du deuxième confinement, l’ADIRA a amplifié la portée de notre opération Click & Collect grâce à une campagne sur Facebook. Nous nous sommes aussi rendu compte que les gens se tournaient de plus en plus vers le local et que l’ADIRA collaborait à cet élan. Nous leur avons alors expliqué nos actions, et ils se sont montrés très favorables au partenariat que nous leur avons proposé.
La CAP Alsace est la première association des commerçants et d’artisans à avoir signé un contrat collectif avec l’ADIRA, c’est une belle satisfaction !
Oui, c’est une grande fierté pour nous ! Nous sommes les tout premiers. Nous espérons que notre démarche donnera envie à d’autres associations de faire de même et de promouvoir l’attractivité de nos valeurs alsaciennes et de notre territoire.
Tous les membres de la CAP peuvent désormais utiliser le fameux A cœur ?
Nos 120 membres peuvent s’en servir dans leurs communications, sur leurs sites Internet, dans leurs magasins. Le A cœur est une belle image qu’il faut mettre en avant. Elle rassure les clients sur la provenance de nos produits et notre attachement à l’Alsace. Nous l’utiliserons également lors d’événements, une fois que la crise sanitaire sera passée.
Comment vous êtes-vous adaptés à cette crise ?
Nous nous sommes davantage tournés vers le numérique. Cette situation nous a permis de réfléchir et de changer nos habitudes. Nous communiquons beaucoup sur les réseaux sociaux, organisons des jeux-concours, et nous souhaitons créer une plateforme marchande regroupant les offres de notre secteur, c’est-à-dire Haguenau et Schweighouse.
Comment les membres de la CAP font-ils face aux restrictions actuelles ?
Certains métiers souffrent plus que d’autres, par exemple les gérants de boutiques dont les horaires d’ouverture sont restreints, ou les restaurateurs qui ne proposent que de la vente à emporter, mais on se serre les coudes ! Nous tenons le coup et attendons que tout rentre dans l’ordre.