vendredi 22 novembre 2024
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Margaux Tahar, le rêve tricolore

Il y a trois ans, lors de notre premier entretien, Margaux venait d’être sacrée championne de France espoir de voltige aérienne biplace et intégrait tout juste l’école d’ingénieurs de l’air et de l’espace d’Ivry-sur-Seine (IPSA). Maintenant diplômée et sportive de haut niveau, sa carrière se poursuit en catégorie monoplace dans son club de Haguenau et son avenir professionnel se précise.

En 2021, Margaux Tahar a décroché le titre de vice-championne de France monoplace en catégorie Advanced. « Je suis dans le premier niveau international. Cette année, je peux prétendre à l’Équipe de France », explique la voltigeuse. Ses entraînements ont repris en février. Fin mars, Margaux participera à un stage fédéral féminin d’une semaine, organisé pour les femmes pilotes de haut niveau. Elle enchaînera en mai avec un autre stage du groupe France et en juin avec les championnats de France monoplace. « Selon mes résultats, je saurai si je suis en Équipe de France ou pas. Si je suis sélectionnée, je pourrai participer aux championnats d’Europe courant septembre en Roumanie », complète Margaux. Courant d’année, elle devrait quitter son club de Haguenau pour celui de Mulhouse, l’aéroclub du Haut-Rhin. Elle gardera le même avion et le même entraîneur.

L’avenir se dessine

Le rêve de Margaux de rejoindre l’armée de l’air et de devenir pilote de chasse s’est envolé lors des examens médicaux: « Pendant mes études d’ingénieur, on m’a détecté une myopie donc je dois porter des lunettes ». Mais la jeune femme a su rebondir. Pour valider son diplôme, Margaux a dû faire un stage de six mois en entreprise. Fortement attachée à l’aéronautique, son choix s’est porté sur Safran, basé à Molsheim. À l’issue de ce stage, Margaux a décroché un CDI qu’elle débute en mars. « Je suis super contente de travailler chez Safran, tout en pouvant continuer ma passion. Ils savent que je suis sportive de haut niveau. Ils l’acceptent et m’aident beaucoup à m’organiser en fonction de la voltige. J’ai eu du mal à me séparer de l’aéronautique », conclut-elle.

 

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