dimanche 24 novembre 2024
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Who’s Bad ?

Né d’une fusion de quatre clubs en juin 2012, l’ENABAD poursuit son petit bonhomme de chemin pour s’imposer comme le grand club du Nord Alsace.

Ils étaient quatre, ils ne sont plus que trois depuis cet été. Lampertheim a décidé de se désengager de l’Entente Nord Alsace Badminton et de laisser les clubs de Bischwiller, Hoerdt et Brumath à leur destin.

Le trio n’a finalement pas vu d’un mauvais œil le « départ » de Lampertheim, même si sportivement, cette saison, c’est plus compliqué. Explication : « On a une vision de promotion des jeunes du coin », souligne Thierry Keiffer, responsable compétition de l’Entente. « Si c’est pour payer un gars ou une fille pour se maintenir, pour qu’il ou elle s’en aille au bout d’un an et qu’on se casse la figure ensuite, ce n’est pas la peine. Il faut développer une culture commune auprès des licenciés afin qu’ils se sentent partie prenante du projet. »

Et fatalement, la sortie de Lampertheim a entraîné une fuite des leaders des équipes fanions. Avec une présence en N3, Pré-Nat et R1, le niveau est relevé, et l’ENABAD en fait les frais cette saison. « Les jeunes formés au club sont certainement montés une année trop vite. L’objectif, cette année, est que toutes les équipes puissent se maintenir tout en sachant que ce sera difficile. On a des équipes très jeunes, avec plus de la moitié
des joueurs formés au club. » 

Une fierté et la récompense du travail fourni par Théophile Friry, l’entraîneur. Un coach entouré d’autres personnalités incontournables comme Hubert Fischer, l’un des membres fondateurs, ou Blandine Jung, l’actuelle présidente de l’entente.

L’autre fierté, c’est de voir que plus de six ans après la fusion, l’ENABAD se porte bien.
« Beaucoup nous prédisaient que ça ferait pschit », se remémore Thierry Keiffer. « L’identité de l’ENABAD est à présent pleinement reconnue. Un gros travail a été fait pour promouvoir le bad’ auprès des jeunes. Avant, les meilleurs n’avaient pas d’autre choix que de partir vers des clubs plus importants. Aujourd’hui, grâce à la structure, ils peuvent encore progresser en restant près de chez eux. »

L’ENABAD aura besoin dans les prochaines semaines que ses jeunes progressent encore plus vite que prévu.

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