Le projet a été mené dans le cadre d’une option management dispensée par le lycée pour les élèves de seconde. Chiara, qui suit ce cours et qui s’occupe des ventes pour E-Cup, explique : « Dans cette option, soit nous suivons des cours, soit nous créons une mini-entreprise. De notre côté, nous nous sommes tournés vers ce deuxième choix ». Ainsi, deux mini-entreprises ont vu le jour : E-Cup d’un côté, et une entreprise qui vend des t-shirts de l’autre.
« Le projet découle d’un concours strasbourgeois organisé par des lycées », complète l’entrepreneuse en herbe. Dans le projet, les élèves sont encadrés par un professeur principal et un représentant du concours : « Il vient nous voir régulièrement et peut répondre à nos questions par mail ». Des intervenants divers viennent aussi à leur rencontre pour se rendre compte de leur avancement et leur prodiguer des conseils.
Une entreprise, comme les grands
Dans cette mini-entreprise, tout est hiérarchisé, chacun est à son poste :
« Nous fonctionnons en différentes petites équipes ». À la base, l’entreprise voulait produire des gourdes tout en privilégiant l’écologie. Malheureusement, elle a dû se tourner vers de l’achat-revente pour des questions pratiques : « Nous travaillons avec une entreprise qui crée et personnalise les gourdes. Ensemble, nous avons créé un design qui soutient différentes causes, notamment le féminisme. Les gourdes sont ornées de différentes citations créées par nos soins ».
E-Cup prévoit de verser les bénéfices à une association : « Nous en avons sélectionné plusieurs, mais nous devons encore choisir celle qui en bénéficiera ». Les élèves ont même créé un site web pour répertorier et mettre en avant leurs produits, mais aussi pour les proposer à la vente : « Prochainement, nous participerons à plusieurs marchés. Nous tiendrons aussi un stand dans un centre commercial strasbourgeois pour faire un peu de vente directe », conclut Chiara.