Comment définissez-vous votre métier ?
Solenmaya : Les gens disent medium mais je n’aime pas trop rentrer dans les cases, c’est un mot connoté, on pense tout de suite parler aux morts, alors que c’est bien plus large que ça. Je suis énergéticienne en ateliers et dans mon espace de soins, et j’écris, en canalisation, en connexion avec les esprits, les dragons. La transe, à l’aide du tambour chamanique, permet d’atteindre un monde dit subtil ou invisible. Avec la pratique, je peux l’induire comme si un interrupteur me connectait, sans aucune substance psychotrope. 90% des gens peuvent le faire, la méthode la plus connue étant la méditation.
Mais qu’est-ce qu’un dragon, c’est un esprit ?
On vit dans une réalité palpable, un monde matériel, et au-delà de ça, il y a une réalité beaucoup plus vaste à laquelle nos yeux et notre culture ne nous ont pas habitués. Et dans cette réalité élargie, on peut envisager que tout ce qui est autour de nous a une âme, comme une table en bois qui emporte une partie de l’esprit de l’arbre. Les dragons sont comme ces êtres soi-disant imaginaires, les fées, les nains, les gnomes, ce sont des élémentaux, que beaucoup de gens peuvent percevoir, et surtout les enfants. Moi les dragons je les vois, c’est le troisième œil, et la plupart ont cette apparence-là, ce sont ces images que je partage.
Vous vous dites dragon-scribe, qui vous a soufflé ces mots, et en plus, parfois dans une langue inconnue ?
Sencha, Kéolim, Tiamat sont des dragons qui m’accompagnent et qui sont venus à certains moments de mon existence pour me transmettre des protocoles, rituels ou prières ; dans les soins par exemple, ils font transiter l’énergie. Je connais le langage draconique sans l’avoir appris, et des gens peuvent me répondre dans cette langue. On en comprend les vibrations dans le cœur, notre âme en reçoit le sens profond.
L’objectif de votre livre est la guérison, à qui le destinez-vous ?
À toutes les personnes qui ont envie d’ouvrir leur cœur, le livre se veut aidant parce qu’il y a beaucoup de techniques de guérison contre la colère en soi, ou des rituels de pardon. La technique du souffle du dragon, par exemple, agit aussi sur le corps et les douleurs, le but étant d’aller vers un mieux-être. En soi, on a tous les capacités pour se prendre en main. On a une image sans doute erronée des dragons par rapport aux croyances populaires, j’aimerais faire connaître leur manière d’œuvrer à notre côté, comme les anges peuvent nous guider.