Le jardin de l’arrière, avec la vigne qui courait jusqu’au fond, est devenu un dépôt, un bric-à-brac. Cinq garages et deux abris pour des voitures et des épaves forment une « frontière » avec le bloc d’à côté. Il y a aussi comme une décharge de ferraille, de planches, et de gravats. Une vingtaine de gros bidons bleus entourent un carré de serres. Au printemps, il n’y a probablement plus de sauterelles puisqu’il n’y a plus de hautes herbes ni de broussailles. Une double balançoire verte et jaune, près des balcons, rouille en attendant les beaux jours.
Ambroise Perrin