Arrivant dans le sillage des versions plus sages dévoilées en début d’année, la vénérable version R – comme radicale – vient coiffer une gamme déjà bien fournie, avec notamment les GTI et Clubsport qui ont fait leurs débuts récemment. Avec ses 333 chevaux, la Golf R se positionne clairement dans le haut du panier des compactes sportives, défiant des rivales de renom comme l’Audi S3, la BMW M135i ou encore la Mercedes-AMG A35.
Côté style, la face avant arbore désormais des prises d’air plus imposantes, conférant à la R une prestance accrue, tandis que la calandre semble avoir été affinée pour un look plus agressif. Les projecteurs, vraisemblablement à LED de série, ont probablement été retravaillés pour s’harmoniser avec cette nouvelle physionomie. À l’arrière, si les changements paraissent plus subtils, on retrouve des feux légèrement redessinés et un bouclier revu pour accentuer la sportivité. Les quatre sorties d’échappement, marque de fabrique de la R, sont bien évidemment toujours de la partie, promettant une mélopée enivrante, surtout avec l’option de la ligne Akrapovic en titane. L’ensemble repose sur des jantes alliage spécifiques 18 pouces, cachant des étriers de frein bleus caractéristiques de la version R.
Vitrine technologique
À l’intérieur, la Golf R restylée conserve l’esprit high-tech et épuré de la génération actuelle, tout en y ajoutant une dose supplémentaire de sportivité. L’habitacle est dominé par un cockpit digital personnalisable et un grand écran tactile central, de 10 pouces, qui gère l’infodivertissement et la plupart des fonctions du véhicule.
Les sièges sport, revêtus de cuir et d’Alcantara, arborent le logo R et offrent un maintien optimal. Le volant sport à méplat, garni de commandes multifonctions, intègre désormais le bouton R pour accéder rapidement aux modes de conduite les plus radicaux.
La dotation technologique est pléthorique, avec une connectivité avancée, des aides à la conduite de dernière génération et le système DCC (Dynamic Chassis Control) désormais de série, permettant d’ajuster la fermeté des suspensions selon les conditions de route et le mode de conduite choisi.
Le coup de grâce
En termes de motorisation, le 2.0 TSI EA888 Evo 4 développe 333 ch, soit 13 de plus que la précédente version, offrant des performances époustouflantes : 0 à 100 km/h abattu en 4,6 secondes et une vitesse de pointe limitée à 270 km/h (version Performance). La transmission intégrale 4Motion, couplée à la boîte DSG à 7 rapports, assure une motricité exemplaire et des passages de vitesse fulgurants. Le système de vectorisation du couple permet une répartition dynamique de la puissance entre les roues, optimisant l’agilité en virage. L’agrément de conduite bénéficie de la direction progressive améliorée, plus directe et précise, tandis que le freinage mordant inspire confiance.
Côté tarifs, Volkswagen a tenu sa promesse de réduction de prix, avec un ticket d’entrée à 56 460 €, mais la nouvelle grille de malus écologique frappe le Golf R de plein fouet, avec une note qui s’alourdit de 30 624 € à 45 990 €. L’avenir de ce petit bijou s’assombrit en France.
