mardi 4 mars 2025
- Publicité -
AccueilLes actusAutour de HaguenauHaguenau - Le journal et la fourmi, « une image avec des...

Haguenau – Le journal et la fourmi, « une image avec des mots »

En dédicace à la Maison de la presse de Haguenau le samedi 8 mars à 14h, l’auteur et ancien journaliste Ambroise Perrin présente son dernier livre, Le journal et la fourmi (éditions Bourg blanc), un recueil de ses chroniques parues dans Maxi Flash de 2022 à 2024.

Maxi Flash : Au départ, qu’est-ce qui vous a décidé à écrire dans Maxi Flash ?

Ambroise Perrin : Je connaissais Maxi Flash parce qu’on l’avait toutes les semaines dans la boîte aux lettres de mes parents à Wissembourg. Moi ce qui m’intéresse c’est la littérature, et l’idée était d’écrire pour des gens qui ne lisent pas tous les jours. J’ai eu des échos sympas par rapport à mon expérience, c’est bien, c’est court.

Pourquoi avoir compilé toutes vos chroniques dans Le journal et la fourmi ?

C’est un peu le bébé de Maxi Flash, j’ai sorti le bouquin pour vous remercier de m’avoir forcé à écrire toutes les semaines, et pour la confiance. Le fait de regrouper tout dans un livre, cela patrimonialise un peu, peut-être la chronique dans cinquante ans sera une référence ? Il y a un côté témoignage, sans prétention, et une vraie continuité avec les personnages. C’est un peu moi, mais je dis très rarement JE, ou alors ON, c’est une personne qui raconte des anecdotes, sans faire un PowerPoint de sociologie sur les années 60. J’essaie de créer une image avec des mots, des petites pointes un peu impressionnistes.

Le livre sera dédicacé le 8 mars à Haguenau. / ©Dr
Recevez-vous des réactions de lecteurs ?

J’ai eu des réponses là-dessus, « on a attendu 1972 pour mettre une serrure sur la porte de l’appartement rue des Fourmis ». De 1954 à 1972, on ne fermait pas à clé, on ne mettait pas de cadenas sur le vélo, il y avait cette insouciance des années 60 qui aujourd’hui est complètement perdue ! Ce sont des choses qui ont beaucoup évolué et le fait de les raconter de façon faussement anonyme, ça marche bien. Le nombre de fois où le gens me disent, moi aussi, comme le fameux martinet avec le bout jaune qu’on achetait à la Coop, certains l’ont encore ! C’est flatteur de rencontrer des gens, savoir qu’ils vous ont lu, que leur père a vécu ceci ou cela.

Comment imaginez-vous les lecteurs de Maxi Flash ?

Je raconte que le journal traîne sur la table pendant une semaine et après, il sert à emballer les épluchures (rires) ! Un lecteur de Maxi Flash a d’emblée une complicité avec le journal, si on le prend, c’est parce que ça se passe près de chez nous, et c’est un peu le sujet de mes chroniques. Sans compter l’aspect pratique, l’agenda, le bingo, le loto, et puis sans le faire exprès, on lit les articles. Et il y a toujours un télescopage de sens entre la publicité et les articles, cela témoigne de la société. Maxi Flash sert de référence parce qu’il y a une fidélité, si une semaine on ne le trouve pas, on le réclame.

ARTICLES SIMILAIRES
- Publicité -
- Publicité -

Articles populaires

X