samedi 23 novembre 2024
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Retour aux sources

Le week-end du 1er et 2 septembre, Yannick Wendling a pris part à une manche du championnat de France d’autocross à Steinbourg. Là, où tout a démarré pour le pilote originaire de Melsheim.

Sur la ligne de départ ce dimanche 2 septembre, son cœur a certainement dû battre un peu plus fort qu’à l’accoutumée. Inscrit pour la première fois à une manche de championnat de France d’autocross, dans la catégorie “Maxi Sprint”, Yannick Wendling a surtout retrouvé un circuit qui lui est cher. « Ça a commencé par Steinbourg à l’époque ». “Ça”, pour son aventure dans le sport automobile. « J’ai des souvenirs avec mon père. Je me rappelle quand il tournait des arceaux à des copains », se souvient Yannick Wendling. « Dans le temps, il y avait moins de règlementations et tu pouvais encore bricoler beaucoup de trucs toi-même. C’était un peu comme du stock-car. Mon père était là-dedans. C’était donc un retour aux sources. En plus, j’habite à Melsheim, donc je suis à 5 min du circuit. Le dimanche matin, quand j’ouvre la fenêtre, je les entends rouler. Et je me dis “ah, je vais faire un tour à Steinbourg” ».

« Le but était surtout de me faire plaisir et de ne pas casser. »

Il y a une semaine, sportivement parlant, le pilote de 41 ans convient qu’il n’a pas forcément brillé avec une 17e place. Mais la performance n’était pas l’objectif principal de sa présence. « Le but était surtout de me faire plaisir et de ne pas casser. » Alors que la fin de saison se profile, Yannick Wendling peut souffler. « J’avais deux objectifs cette année : le rallye Vosges-Grand Est à Gérardmer où je voulais être présent car il y a une grosse organisation derrière et la manche du championnat de France et Steinbourg ». Objectifs remplis donc.  

Quelques années en arrière, le Melsheimois n’aspirait qu’à une seule chose : faire du rallye. « Quand il y avait les rallyes d’Alsace-Vosges, à Haguenau ou Strasbourg, j’y allais accompagné de mes parents », révèle-t-il. « On regardait les courses et je voulais toujours rouler. » En 2001, il se lance et monte sa première Peugeot 205. « Et depuis, on ne s’est jamais arrêté ». La même année, il participe à sa première compétition, la course de côte de Saint-Jean-d’Ormont (Vosges). « C’était une petite course avec une montée d’1,5 km, un peu similaire à celle de Wangenbourg », estime celui qui officie chez Trendel dans la vie professionnelle.
« J’ai fait cette course pour prendre la main ».

Dans la cour des grands

Onze ans plus tard, un autre rêve se réalise. Il prend part à une manche du championnat du monde des rallyes WRC en Alsace. « En 2010, c’était la première édition, j’ai un peu regardé. En 2011, ça ne s’est pas fait financièrement. Et en 2012, on a réussi à monter le projet et à participer pour la première fois ».Six ans plus tard, ses souvenirs sont toujours aussi vivaces et émus. « C’était génial. On roule avec les meilleurs pilotes, ça fait forcément quelque chose. Un petit amateur comme moi qui peut rouler dans la même catégorie que des pilotes que je vois à la télé, c’est quand même génial… »

Avant de prendre le départ d’une course remportée par Sébastien Loeb, Yannick Wendling a sûrement dû repenser au gamin qu’il était avec « le casque trois fois trop grand », quand il prenait la pose assis dans un véhicule. A force de sacrifices et de détermination, le casque n’est désormais plus trop grand.

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