Les coraux sont des polypes, des petits organismes ayant la forme de mini-anémones de mer, capables de former des colonies. Ils sécrètent un squelette commun qui, pour certaines espèces, devient la base fondatrice d’un récif corallien. Ces organismes souffrent des pratiques de pêche destructives et des activités touristiques. De plus, la construction côtière, l’exploitation minière, forestière et agricole contribuent à l’augmentation de la sédimentation dans les cours d’eau, ce qui les impacte davantage. La technique de restauration des récifs consiste à collecter des fragments de coraux cassés, mais vivants, puis à les transplanter sur des structures solides. Cette méthode favorise leur croissance, stimulant ainsi le retour de la biodiversité dans le récif.
Fin juin, les six étudiants fondateurs de Respir’Coraux iront mettre la main à la pâte. Ils partiront à Lovina, au nord de l’île de Bali, en Indonésie, où une extraordinaire barrière de corail les attend : « La région offre un écosystème marin unique que nous sommes impatients d’explorer », s’impatiente Solène Haenel, la présidente de l’association, originaire de Saverne. « Fin juin est la période idéale pour contribuer à la restauration des coraux. En cette saison, les conditions environnementales, notamment la température de l’eau et l’intensité lumineuse, sont optimales pour leur transplantation et leur croissance »,
ajoute-t-elle. Les journées, qui dureront de 8h à 18h30, seront ponctuées de deux plongées d’une heure chacune.
Leurs aventures sont à retrouver sur : www.respircoraux.fr