Bischwiller – Aide-soignant, « un métier d’utilité sociale irremplaçable »

Les établissements de santé recrutent, et les aides-soignants sont un maillon de la chaîne de soins incontournable. L’institut de formation des aides-soignants de Bischwiller, l’IFAS, les attend dans ses vastes locaux flambant neufs intégrés au centre hospitalier route de Strasbourg. Patricia Krill, directrice, et Christine Ehrhardt, coordinatrice pédagogique, appellent les candidats pour la rentrée de janvier.

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Une salle de TP équipée à la manière d’une chambre d’hôpital.
Maxi Flash : Comme partout, le recrutement d’aides-soignants peine en Alsace du Nord…

Patricia Krill : Oui, surtout pour un établissement gériatrique comme le nôtre, un des plus grands de France avec 917 places. Rien que sur le site de Bischwiller, une vingtaine de postes d’aide-soignant sont à pourvoir.

Christine Ehrhardt : C’est un besoin réel qui nous a fait doubler nos quotas. La récente rénovation nous a permis de passer à 110 places, mais à la rentrée de septembre, seulement 30 élèves sont arrivés. Nous ouvrons donc 80 places en janvier, sur deux étages et de nombreuses salles : de cours, de TP, TD, documentation, détente, cuisine…

Comment décrire le métier d’aide-soignant ?

PK : Il allie des compétences relationnelles et techniques, en lien avec un raisonnement clinique, c’est un métier d’utilité sociale irremplaçable. L’infirmier a besoin de l’aide-soignant, pour détecter, relayer, car il est au plus proche des patients. On recherche des gens disponibles, rigoureux et respectueux de la dignité humaine, dans les hôpitaux, les Ehpad, les cliniques, le champ du handicap aussi.

Patricia Krill et Christine Ehrhardt, en charge de l’institut de formation des aides-soignants. / ©SB
Comment se déroule l’année de formation ?

CE : C’est de l’alternance, entre les cours et quatre stages de 22 semaines en tout, cela permet la construction de compétences et d’une identité professionnelle. Cinq formateurs encadrent les élèves, ainsi qu’une cinquantaine d’intervenants. Il est possible d’évoluer par la suite, mais nous conseillons de faire trois ans pour prendre la mesure des responsabilités.

Quel est le profil des élèves ?

PK : Ils ont de 18 à 50 ans, souvent en requalification professionnelle pour revenir à des valeurs essentielles, et seulement un à deux garçons par promo… Mais après un an de formation, ils auront un travail assuré, souvent en CDI et avec 1800€ net sans les primes de nuit ni de week-end.

POUR S’INSCRIRE

Pour la rentrée du 16 janvier 2023, le dossier d’inscription doit être rempli avant le 7 novembre, en téléchargement sur www.ch-bischwiller.fr. Aucune condition de diplôme n’est requise, un CV et une lettre de motivation feront office de sélection sur dossier avant un entretien.