DS7, nouvelle donne

Sortie il y a cinq ans, la DS7 entend poursuivre son beau parcours en s’offrant un restylage bienvenu. Les changements sont d’ampleur : le suffixe Crossback disparaît, la silhouette se modernise par petites touches, les motorisations évoluent et l’équipement s’enrichit.

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Après cinq ans de bons et loyaux services, notamment en tant que SUV présidentiel, la DS7 s’offre une nouvelle jeunesse. / ©dR

La DS7 occupe une place à part dans la gamme du constructeur français. Il s’agit en effet du premier véhicule à avoir arboré l’illustre sigle depuis que Citroën a décidé de laisser DS voler de ses propres ailes. C’est aussi le modèle qui se vend le mieux puisqu’il représente plus de la moitié des ventes de la firme. Or, celui qui a été choisi comme véhicule présidentiel compte déjà cinq années au compteur. Une éternité dans le monde en constante ébullition des crossovers premium. L’heure du restylage a donc sonné. Premier constat, l’appellation Crossback disparaît afin d’augmenter la lisibilité de l’offre. Les modifications esthétiques sont légères mais efficaces. À l’avant, la calandre se renforce pour mieux affirmer le caractère de la DS7. Avec ses phares Pixel Led Vision 3.0, la signature lumineuse, baptisée DS Light Veil, rejoint celle que l’on a pu apercevoir sur la DS4. À l’arrière, les feux ont également été redessinés et gagnent en finesse. Le volet de coffre se fait plus incisif. Ainsi, esthétiquement, la DS7 se modernise nettement et gagne en charisme.

Le souci du détail

DS a fait de la qualité de ses intérieurs sa grande marque de fabrique. Cette DS7 restylée ne déroge pas à la règle. L’habitacle multiplie les recours à des matériaux luxueux. Les versions Rivoli reçoivent, par exemple, une sellerie en cuir Claudia d’une rare élégance. C’est de l’Alcantara et des surpiqûres or et carmin qui rehaussent la proposition de la finition Performance Line.

L’intérieur Bastille, quant à lui, mise sur une toile DS au grain noir inspiré du cuir de poisson. Si l’on ajoute à ce souci du détail et ce vaste choix d’ambiance des éclairages entièrement personnalisables, on obtient une offre unique en son genre permettant de façonner son intérieur, cosy à souhait, à sa guise. Le système audio et multimédia connaît une mise à jour importante : il s’agit désormais de celui de la DS4, bien plus réactif, intuitif et fonctionnel. L’écran central peut atteindre 12 pouces, à l’instar de l’instrumentation numérique également au programme. Un assistant vocal, Iris System, fait son apparition. La DS7 demeure la vitrine technologique du groupe PSA. Le Connected Pilot, à la fois système d’aide au maintien en voie et régulateur adaptatif capable de contrôler automatiquement les distances de sécurité sur autoroute, est toujours aussi convaincant.

Nouvelles motorisations

Jouissant d’un agrément de conduite et d’un comportement routier toujours aussi impressionnants, la DS7 reçoit de nouvelles motorisations. Les moteurs essence disparaissent de l’offre européenne qui se concentre sur les solutions hybrides et hybrides rechargeables. En thermique, seul le diesel BlueHdi 130 ch reste au catalogue. La gamme s’articule autour des deux blocs 225 et 300 ch déjà présents tandis qu’un nouveau moteur, l’E-Tense 4×4 de 360 ch, fait son apparition. Les trois propositions hybrides intègrent une batterie de 14,4 kWh permettant de parcourir environ 80 km en tout électrique.

Sur une borne 7,4 kW, il faudra compter deux heures pour une recharge complète. Les commandes de la DS7 sont désormais ouvertes et les livraisons débuteront en septembre. Les tarifs débutent à partir de 44 700 € (diesel Blue HDi 130). Le premier remodèle hybride rechargeable est à 53 900€ et la nouvelle motorisation 360 ch s’affiche à partir de 78 400€.