Coucou les amis, c’est Jacky le Brumathois.
Aujourd’hui j’ai envie de partager un souvenir d’enfance avec les frères M. d’Offendorf. Donc, je vais vous parler d’Ernest mon grand copain d’enfance et de son petit frère Jean-François (qui sont sur la photo). Jean-François fait partie de ma famille maintenant, car il est en couple et il a des enfants avec ma cousine Martine. J’ai vécu et appris pas mal de choses avec ces deux-là, et avec leurs parents pour qui j’avais un profond respect. Le papa nous emmenait le samedi à nos matchs de foot, car Ernest et moi, nous étions dans la même équipe pendant quelques temps. Le vendredi soir, on avait pour habitude de faire des soirées cartes et ce sont ses parents qui m’ont appris à jouer à la belote (Dardele, comme il disait), et également au rami et au tarot. On regardait des vidéos super 8 avec Laurel et Hardy et on terminait la nuit avec un plat des spaghettis que nous préparait Ernest. C’est chez lui que j’en ai mangés au beurre pour la première fois.
Notre grande passion, c’était les balades à vélo ; on en a parcourus des kilomètres à chaque sortie ! J’ai envie de vous raconter l’histoire d’un dimanche de février, on avait environ 12 ou 13 ans, et il faisait du – 5° dehors, donc glacial. J’ai dit aux deux frères, « hop les copains, et si on partait direction Seltz à 30 kilomètres, on va voir mes tantes là-bas, les sœurs de ma mère, on se réchauffera chez elles avec un bon chocolat et sûrement des biscuits ». Donc, on est parti avec nos habits du dimanche et nos petits souliers, et on a fait ces 30 kilomètres. Arrivés à Seltz on sonne chez une première tante, et ohhhh surprise personne à la maison. On va chez la suivante et ohhhh surprise personne à la maison. On devait chaque fois chercher la maison, car je ne savais pas toujours le chemin. On sonne chez la troisième et ohhh surprise elle n’était pas là, mais il y avait mon cousin. On s’est dit qu’il allait nous laisser entrer pour nous réchauffer et nous donner à boire, et ben non, « désolé maman n’est pas là », et il a fermé la porte… Là, je vois le visage d’Ernest et Jean-François, et sans dire un mot, je comprends qu’ils en ont un peu marre de mon idée de promenade par grand froid. On a fait demi-tour et on était tellement gelés que par moment on descendait du vélo pour marcher. C’était un calvaire jusque chez nous. On n’a jamais su pourquoi il n’y avait personne chez mes tantes. En y repensant, c’est un beau souvenir qui maintenant nous fait rire. J’en ai d’autres avec eux, et des croustillants, j’en parlerai peut-être un jour. Salut Bisamme.
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