lundi 14 octobre 2024
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 « Élus pour Agir » : De la politique fiction à la politique action

Et si la transition écologique devenait enfin l’affaire de tous, des plus grandes collectivités territoriales aux petites communes ? Voilà le pari lancé par l’Alsacien Sylvain Waserman, aujourd’hui Président de l’ADEME, l’Agence nationale de la transition écologique.

Comment atteindre l’objectif ? En permettant à des élus de tous bords d’échanger, de partager leurs expériences, de (re)penser l’avenir, et d’être accompagnés par des panels d’experts dans leurs réflexions et actions aux côtés d’institutions comme la Région Grand Est, les services de l’État en région ou la Banque des territoires.

Un réseau, un nom : « Élus pour Agir », et un leitmotiv : (Re)mettre l’intelligence collective au service des citoyens et de la planète. Ceci avec pour premier objectif chiffré de réduire de 130 millions de tonnes notre production nationale de gaz à effet de serre d’ici 2030. -30% en 6 ans. « Un objectif ambitieux, mais pleinement tenable », pour Juliette Augier, animatrice du réseau dans le Grand Est.

Inauguration RPAS au mois d’avril. / ©dr

Des projets sans limite

« Le premier combat à gagner, c’est le passage à l’action. C’est de se mettre en mouvement. Ce sont les dix premiers pour cent d’effort », analyse Sylvain Waserman. Et des villes aux campagnes, le message séduit : en quatre mois, déjà 2000 élus hexagonaux ont embarqué dans l’aventure. Des idées ont émergé entre collectivités : des questions liées aux économies d’énergie à l’inter-modularité des équipements existants : une école faisant par exemple office de salle des associations en soirée. Gestion des déchets, mobilité, alimentation durable, énergies renouvelables, rénovation performante des bâtiments publics, sobriété, économie circulaire… Une liste sans réelle limite sinon la pertinence environnementale, humaine et sociale des projets accompagnés. Ceci sans oublier leur impact économique en termes de promotion de nouvelles entreprises locales, start-up, nécessaires au développement d’un marché durable et innovant. Parce que (re)penser l’avenir c’est aussi faire un autre pari : développer de nouveaux axes de recherche et d’emplois territoriaux. Investir pour s’éviter le fardeau budgétaire de l’inaction. Mais en partant, cette fois des territoires. Une méthode que résume en trois mots Juliette Augier : « Action, mobilisation, espoir ».

SIA 2024/ADEME

Les chiffres :

Moins 30% : l’objectif national d’ici 2030 de baisse des gaz à effet de serre. Moins 50% dans le Grand Est, qui prévoit moins 70% d’ici 2050.

Christophe M.

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