EwoSmart, durablement intelligent

Avec le dérèglement climatique, la recherche de la fraîcheur se fait de plus en plus fréquente. Pour ce faire, territoires et industriels essaient de « ramener du vert » dans la ville. EwoSmart souhaite les aider.

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La plateforme d’EwoSmart, Timenok. / ©EwoSmart

L’entreprise EwoSmart, fondée par Arlande Joerger, développe des solutions connectées et durables pour préserver les ressources. « Dans certaines zones du monde, des personnes vivent depuis plusieurs mois avec cinquante degrés dans l’air. Le dérèglement climatique n’est pas un débat, explique Arlande lors de son pitch à la Paddock Innovation Box à Haguenau. Des territoires et des industriels cherchent à ramener la nature au cœur de la ville pour augmenter la qualité de vie », poursuit-elle. Mais les acteurs qui souhaitent végétaliser se heurtent à un problème : un fort taux de mortalité des arbres. C’est là qu’EwoSmart intervient. « Il y aurait jusqu’à 20% de pertes sur la première année. Nous avons développé un outil numérique, Timenok, rassemblant de nombreuses données (météo, géographie, typologie du sol) pour les accompagner et leur préconiser les meilleures actions à faire en quasi temps réel », complète Arlande.

Un travail d’accompagnement

Dans sa première phase, EwoSmart cherche surtout à éviter les pertes. « Par exemple, les acteurs peuvent décider d’un rythme d’arrosage d’avril à septembre et ne tiennent pas compte des caprices de la météo. Peut-être qu’un jour la pluie aura été suffisante et que l’arrosage sera inutile. EwoSmart disposera de ces informations et permettra d’éviter des déplacements inutiles, tout en réduisant le CO2 et le litrage en eau », remarque la fondatrice. Pour éviter ce gaspillage, l’entreprise leur propose sa solution numérique, sous forme d’abonnement. « Une première version de Timenok existe. Nous avons déjà un réseau de paysagistes. L’outil a été conçu avec eux pour qu’il puisse être le plus simple à utiliser. Ces acteurs en parlent autour d’eux, notamment aux collectivités. Aujourd’hui, nous cherchons des compétences pour intégrer les différentes données complémentaires. Mais la compétence, ça se finance », conclut Arlande Joerger.