Maxi Flash : Que fait Agile XP au sein de DS Impression ?
Thierry Pouillaude : Du développement informatique de haut niveau, conçu pour répondre à un besoin de digitalisation de nos usines d’impression grand format. Nous en avons deux à Geudertheim et une à Conflans-Ste-Honorine. Il s’agissait de digitaliser le processus de fabrication, de commercialisation, d’administration des ventes, production, fabrication, expédition des commandes à travers la France. Ce sont 120 à 150
commandes par jour !
Digitaliser permet de soulager l’humain ?
Cela permet de transférer la valeur ajoutée sur des tâches plus importantes, mais ça ne remplace pas l’homme : il n’est pas fait pour des tâches répétitives ni des calculs… C’est comme la calculette, elle le soulage. Ça évite les burn-out et les erreurs, et permet de mettre ces gens sur des tâches de créativité, de commerce, de développement, d’ingéniering etc.
Le logiciel Okto a été développé par deux jeunes ingénieurs, Maxime Duc et Paul-Emile Moruzzi. Est-il applicable à d’autres entreprises ?
Oui, il peut porter sur d’autres imprimeurs en demande de digitalisation de leur processus. Okto est comme une pieuvre à plusieurs bras et cerveaux, pour que les logiciels puissent se parler en temps réel et en permanence.
Le trophée vous a été décerné à Metz par la Région Grand Est parmi une trentaine de candidats, quelle portée a-t-il ?
Le prix salue la notion de transformation des industries, c’est un réel enjeu. L’impression n’est pas un nouveau métier, mais on le transforme en quelque chose de très automatisé, digitalisé, numérique. C’est ce qu’ont salué la Région et nos partenaires industriels, comme HP et Caldera. C’est montrer qu’en province et encore plus en campagne, on a des leaders nationaux qui ont des interlocuteurs mondiaux.