On oublie souvent que le cheveu est vivant et agit comme une antenne qui capte notre environnement et renvoie nos émotions. « Le cheveu a un lien avec ce que la personne a vécu, comme un choc émotionnel qui en fait tomber », commence l’ancienne coiffeuse. Car Sophie Ries, 38 ans, a démarré une carrière en salon de coiffure en 2000, avant de chercher une autre philosophie : « Être à l’écoute, observer, prendre son temps, plutôt que faire sonner le tiroir-caisse, c’est l’éthique de la trichotherapy », sourit-elle. Pour changer de rythme de vie, elle a fait une formation de neuf mois à Paris, à l’institut de Jill Andrieu, la créatrice de cette thérapie par le cheveu.
Libérer les toxines
S’ils sont quelque 500 coiffeurs énergéticiens aujourd’hui à travers la France, c’est que leur méthode n’utilise aucun produit pour revitaliser le cheveu. Par le massage du cuir chevelu d’abord, « à travers les méridiens crâniens ». Puis grâce à un outil japonais, le tantō, qui « permet de libérer les toxines. Les vibrations sont transmises par les écailles du cheveu au siège des émotions et des tensions ». Enfin, le coupe-choux vient « lisser et restructurer la fibre du cheveu, pour retrouver brillance et volume ».
Si certains cherchent à stimuler leurs cheveux trop fins, d’autres viennent après une chimiothérapie. Sophie Ries ne fait plus de coupe classique, mais propose dans tous les cas une petite enveloppe avec les cheveux tombés. Quelques grammes à jeter « pour se délester de quelque chose de lourd ».
Sur rendez-vous le lundi à Hœrdt, ou à Haguenau : 0770702910.
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