La Fiat 500 enfile ses chaussons

La Fiat 500 adore les éditions spéciales. La belle Italienne est, avec la Mini, la citadine qui a été le plus déclinée en série limitée. Cette fois-ci, le constructeur italien s’associe avec la prestigieuse maison Repetto, bien connue pour ses ballerines et ses chaussons de danse, pour un envoûtant ballet.

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Après les séduisantes Spiaggina’58 et Collezione, la Fiat 500 renoue avec l’une de ses passions, les éditions spéciales, en s’offrant un tour de piste avec la prestigieuse maison Repetto. La marque italienne a bâti sa légende à travers ses chaussons de danse et ses ballerines, avant de devenir l’un des grands noms de la mode française. L’an passé, la petite 500 fêtait son soixantième anniversaire et prouvait une nouvelle fois qu’elle n’avait pas pris une ride.

La piste aux étoiles

Cette version « Repetto » repose sur la dernière génération de la 500, sortie il y a maintenant quatre ans pour remplacer celle qui était resté huit longues années sur le devant de la scène. Premier point de distinction, la carrosserie avance un séduisant coloris bordeaux et le logo de la maison sur le montant arrière au-dessus d’une silhouette de danseuse. À l’intérieur, c’est le grand luxe avec une sellerie cuir Poltrona Frau couleur tabac ainsi qu’un combiné d’instrumentation et un ciel de toit ivoire, tandis que la planche de bord reprend la teinte de la carrosserie. La plaque numérotée de cette édition limitée à 500 exemplaires trône entre les sièges, en aplomb du magnifique toit ouvrant panoramique compris de série. Les heureux acheteurs se verront également offrir un coffret comprenant une paire de ballerines Repetto, ainsi qu’un parfum et un porte-clés aux couleurs de ce fleuron du luxe à la française.

Pour le reste, nous sommes en terrain désormais connu. Bien évidemment les évolutions stylistiques de l’itération de base, qui s’est vendue à plus de 2 millions d’exemplaires à travers le monde, sont reconduites. On retrouve ainsi les boucliers redessinés, les feux avant à LED et l’insert de couleur dans les optiques arrière. La ville est son royaume, notamment grâce à l’assistance ou « surassistance » de direction City qui permet de tourner le volant du bout des doigts. Quant au gabarit de poche (3,57 m) de la belle citadine, il lui permet de se faufiler partout avec entrain et dynamisme.

La suspension est suffisamment souple pour absorber les aléas des chaussées urbaines. Côté sécurité, on retrouve l’ESC et 7 airbags, dont un pour les genoux du conducteur. L’intérieur est celui d’une citadine branchée, avec un tableau de bord élégant et coloré, particulièrement en vue dans cette édition Repetto. Le système embarqué Uconnect, à défaut d’être des plus modernes, est simple d’utilisation et efficace. Via son écran de 7 pouces TFT, il permet de surfer sur les réseaux sociaux, de suivre l’actualité ou encore de naviguer entre diverses web-radios. Au rayon des équipements, on note aussi la climatisation automatique, les radars de recul, le régulateur/limiteur de vitesse ou encore la navigation GPS, auxquels viennent s’ajouter l’allumage automatique des feux et des essuie-glaces ainsi que la compatibilité Apple CarPlay et Android Auto.

Petite puce

Ainsi dotée, la Fiat 500 Repetto embarque au choix le 1,2 l atmosphérique de 69 ch ou le TwinAir Turbo de 85 ch. Le premier manque un peu de couple et de mordant mais s’avère très agréable à l’usage. Le second est plus dynamique mais sa sonorité est un peu trop bruyante. La Fiat 500 reste toutefois très agréable à piloter à condition de ne pas avoir de trop grandes ambitions extra-urbaines. Son comportement est proche d’un petit kart avec une belle sensation de faire corps avec la route. Les tarifs de cette Fiat 500 Repetto démarrent à 18 490 €. Un tarif qui fait de cette édition limitée l’un des modèles les plus onéreux de la gamme. La boîte automatique se monnaie 850 € de plus et le 0,9 l TwinAir s’affiche à 20 390 €.