Le bon mois pour arrêter

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La campagne nationale d’aide à l’arrêt du tabac, qui dure tout le mois de novembre, se traduit par diverses actions à Wissembourg, comme la mise en place d’espaces sans tabac ou des rencontres organisées au sein de l’épicerie sociale.

Ce mois-ci, une convention a été signée entre La Ligue 67 contre le cancer, représentée par son Président, Gilbert Schneider, et la mairie de Wissembourg, représentée par le Maire Christian Gliech. Celle-ci porte sur la mise en place des premiers « espaces sans tabac » dans la ville.

Jouer sans fumée

Pour commencer, ce sont les aires de jeux et les city stades de toute la ville qui sont concernés : « Une première inauguration d’espace sans tabac a été organisée le 17 novembre, au parc du Stichaner », nous confie Anne-Sophie Willer, de la mairie de Wissembourg.

« Ces espaces seront matérialisés par des panneaux. En tout, cela concerne huit aires de jeux à Wissembourg, Weiler et Altenstadt. D’autres actions sont prévues, comme une présence sur le marché de représentants du Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie de l’hôpital, ou de la Ligue contre le cancer. »

Auprès des personnes en situation de précarité

Cette année, pour le «Moi(s) sans tabac», les professionnels du Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) de l’hôpital de Wissembourg ont décidé d’aller à la rencontre des jeunes du lycée, mais aussi des personnes en situation de précarité.

Selon des études, malgré la hausse des prix des paquets de cigarettes et les campagnes de prévention, près d’un chômeur sur deux fume. Pour certains d’entre eux, la cigarette est un moyen de décompresser, de tenir le coup. Arrêter est très difficile, surtout si l’on a commencé tôt. C’est pourquoi le CSAPA a prévu, durant le mois de novembre, de se rendre à l’épicerie sociale de Wissembourg, pour discuter avec les bénéficiaires et avec l’équipe. Cela permet de mener des actions de sensibilisation et de prévention, de mettre éventuellement des soins en place, pour des personnes qui ne se rendraient pas spontanément au CSAPA. « Des solutions existent ». Celui-ci est pourtant ouvert toute l’année et accueille, avec ou sans rendez-vous, de façon anonyme, quiconque a besoin d’aide. « Toutes les addictions sont traitées ici : cigarette, alcool, jeux vidéo… Les consultations sont gratuites, tout le monde peut venir pour prendre des renseignements, obtenir des conseils, être suivi… Des solutions existent, il ne faut pas hésiter à venir », nous précise-t-on à l’accueil.