Le thermalisme reprend du service

Après quatre mois de fermeture, les établissements thermaux Valvital de Niederbronn et Morsbronn ont rouvert leurs portes. Un soulagement pour les curistes qui sont accueillis dans des conditions sanitaires strictes.

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Il aura fallu attendre un mois et demi après l’autorisation de réouverture délivrée aux établissements thermaux de France pour que Niederbronn et Morsbronn rouvrent leurs portes. « C’était le temps nécessaire pour que nous puissions nous organiser et tout mettre en place », confie Laurence Alexandre, la directrice des deux établissements. « Un référentiel sanitaire proposé par le Conseil National des Établissements Thermaux et validé par la Direction Générale de la Santé s’applique désormais. Des mesures supplémentaires s’ajoutent ainsi à un protocole sanitaire déjà très strict ». Et qui semblent satisfaire et rassurer les premiers curistes de retour.

Un certificat de non-contagiosité exigé

Ce nouveau protocole se décline en trois grands axes. La distanciation qui se traduit, entre autres, par la diminution du nombre de curistes dans la journée et la fermeture d’une partie des postes de soin. Deuxième axe : le renforcement des procédures d’hygiène et de nettoyage. «La désinfection des parties communes est faite toutes les heures. Nous avons donc renforcé notre équipe en employant une personne supplémentaire», ajoute la directrice. Enfin, la communication via la formation du personnel et la sensibilisation des curistes. « Le curiste devra passer trois visites médicales. La première quelques jours avant de venir. Il présentera un certificat de non-contagiosité pour pouvoir commencer les soins. La deuxième visite se fera en milieu de cure et la troisième à la fin ».

Les deux établissements proposent uniquement des cures conventionnées (18 jours) ou de santé (6 ou 12 jours). « Les soins ponctuels ne sont, pour le moment, plus possibles ». Depuis l’ouverture, le taux de fréquentation des deux établissements d’Alsace du Nord est de 70%. « Si la situation ne se dégrade pas et que le taux se maintient, nous serons sur une chute d’environ 55% de l’activité en 2020 », conclut Laurence Alexandre qui attend avec impatience des jours meilleurs.