Luc Arbogast : « On m’appelle le troubadour des temps modernes »

Dans le cadre de la tournée Vox Mundi, Luc Arbogast se produira en l’église Saint-Joseph de Haguenau, le 3 décembre à 20h30. Au-delà de la musique, l’artiste s’investit dans le patrimoine et évoque ses futurs projets.

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©Marc Denny

Maxi Flash : Luc, comment vous présenteriez-vous à un public qui ne vous connaît pas ?

Luc Arbogast : Je suis un passionné de musique ancienne et je mets mes connaissances à disposition du public. Ma musique est basée sur des influences médiévales et de la poésie. Je joue de plusieurs instruments, en interaction avec un public qui danse très souvent. C’est un moment récréatif, c’est distrayant. On m’appelle le troubadour des temps modernes, je trouve ça sympa. Je prends un malin plaisir à conserver ce titre. Mon but, c’est d’abord de faire plaisir. Mais mes capacités musicales sont vraiment intuitives, j’suis un mec qui s’éclate.

Vous serez de passage à Haguenau. Ce n’est pas une première, n’est-ce pas ?

Haguenau, j’y ai fait un concert très récemment. J’étais chez les Corbeaux d’Odin, une espèce de complexe Viking avec du lancer de haches, etc. J’y serai à nouveau le
3 décembre prochain pour le dernier concert de la tournée Vox Mundi. J’aurais fait deux dates à Haguenau dans deux univers différents, c’est sympa. Sinon, je viens presque tous les ans ici.

Luc Arbogast ©DR

Et vous viendrez dans le cadre des festivités de Noël, qu’est-ce que ça change pour vous ?

Ça change un peu mon répertoire. Quand je fais la tournée d’hiver, c’est un répertoire choisi. Si autour de l’église il y a un marché de Noël, j’ai tendance à vouloir rajouter un morceau ou deux de chants de Noël en liturgie médiévale.

Qu’est-ce qui vous attend ces prochains mois ?

Avant Noël et les vacances, j’ai encore trois concerts prévus en Isère, à Saint-Antoine-l’Abbaye. En janvier, je rentre en résidence pour travailler sur un nouvel album et une nouvelle tournée, c’est beaucoup de boulot. J’espère juste que la pandémie va déposer les armes. J’ai aussi commencé à travailler avec des villes comme Orléans, Paris et Dourdan qui me demandent de mettre en lumière le patrimoine français via la musique. Ce sont des projets super professionnels et j’ai toute une équipe avec moi. J’ai aussi envie de proposer des visites de châteaux médiévaux qui pourraient se clôturer avec des espèces de concerts.