Niederschaeffolsheim – Dans l’objectif de Sébastien Plantier

Passionné par la photographie depuis l’enfance, Sébastien Plantier a attendu l’âge adulte pour devenir photographe professionnel et indépendant. Il ne rate pas un match du Racing au Stade de la Meinau, il a couvert des rencontres de NBA, de rugby et même des courses de Formule 1.

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Sébastien Plantier. / ©Dr

C’est en 2017 que Sébastien Plantier a passé la seconde : « J’ai voulu tenter quelque chose et j’ai acheté du matériel », explique-t-il. Deux ans plus tard, sans hésiter, il prend la décision de fonder son entreprise, tout en décrochant son premier contrat avec le Racing Club de Strasbourg : « Je me suis vite spécialisé comme photographe d’événements. J’aime les photos spontanées, qui transmettent des émotions, mais aussi être dans le mouvement et l’instant présent ».

Le Racing lui a notamment permis de gagner en crédibilité auprès d’autres structures : « Ainsi, je me suis approché de l’organisation de l’European Futsal Cup. Avec mes premières expériences et un peu de culot, j’ai pu couvrir de la Formule 1 et de la Formule E, en France et à Monaco, mais aussi du rugby, avec le Stade Français ».

Au bord du terrain, au Barclays Center de Brooklyn, à New York. / ©Dr

Un rêve de photographe

Passionné de basketball, Sébastien Plantier a toujours rêvé de se rendre aux États-Unis pour assister à un match de NBA : « En 2023, ce souhait s’est concrétisé. Après de multiples démarches administratives, j’ai pu couvrir les Brooklyn Nets contre les Charlotte Hornets au Barclays Center. Mon objectif était de faire un focus sur les joueurs français évoluant en NBA. Ainsi, j’ai eu la chance de côtoyer Frank Ntilikina, né à Strasbourg et joueur des Hornets lors de mon passage. J’ai pu l’approcher et il était surpris de voir un Français, qui plus est Strasbourgeois ».

Plus tard, en France cette fois-ci, Sébastien a pu photographier un match de NBA délocalisé à Paris : « Cette fois-ci, les Brooklyn Nets étaient opposés aux Cleveland Cavaliers. J’aimerais beaucoup réussir à couvrir les Spurs, pour immortaliser un autre grand Français du basket : Victor Wembanyama ».

Outre cet objectif, l’année 2024 s’annonce riche en événements. Si les Jeux olympiques ne le tentent pas plus que ça, le photographe de Niederschaeffolsheim aimerait beaucoup retourner à Monaco pour la Formule 1, au mois de mai, mais aussi travailler sur l’Euro de football cet été.

La NBA délocalisée à Paris. / ©Sébastien Plantier